Depuis dix ans, Emilie Ménard organise les élections de Miss Pays de la Loire et Miss Bretagne. Jusqu'en 2019, elle chapotait également l'élection de MIss Normandie. Elle est installée à Chambellay, dans le nord-Maine-et-Loire.
Comment en êtes-vous arrivée à travailler pour le Comité Miss France ?
"En 2010, quand Geneviève de Fontenay a décidé de quitter Endemol et Miss France Organisation, Bernard Pichard a décidé de la suivre. À l’époque j’organisais des défilés de mode et j’avais aidé quelques fois Bernard sur des élections."
Sylvie Tellier avait donc besoin de quelqu’un pour organiser l’élection en Bretagne. Un jour, mon téléphone a sonné et c’était elle. Au début j’ai cru que c’était une blague (rires)."
"Et finalement la première année je me suis occupée de Miss Bretagne et rapidement de celles des Pays de la Loire et de la Normandie."
En quoi consiste donc votre mission pour le Comité Miss France ?
"La mission principale c’est de trouver la miss régionale à envoyer au concours Miss France. Après, l’idée c’est de le faire sous forme d’élection et charge à nous d’organiser ou non des élections locales en amont."
On se doit seulement de respecter le cahier des charges Miss France."
C’est-à-dire ?
"Il faut fournir une jeune fille qui remplisse les critères : au moins 1 m 70, de 18 à 24 ans, qui réside dans la région et organiser une élection dans une salle qui puisse accueillir au moins 800 spectateurs."
Lors de la soirée, il faut qu’il y ait un discours, un passage en maillot de bain et avec les robes. Après si on veut faire plus on fait plus."
Une fois l’élection régionale passée, votre travail s’arrête là ?
"On n’est pas inclus dans la préparation à Miss France. Par contre, on prépare quand même notre miss. Ce n’est pas en soit une obligation mais l’idée c’est de revenir avec un bon classement. Et on se prête au jeu."
En commençant il y a dix ans, j’ai eu la chance d’avoir directement une miss régionale qui a été élue Miss France. C’était Laury Thilleman, en 2010."
Qu’est-ce qu’une bonne miss ?
"Il n’y a pas de bonne miss. On le voit bien, nos Miss France ont toutes un profil différent. Mais avoir l’envie, c’est très important. C’est un vrai engagement. Savoir être claire quand on s’exprime aux spectateurs, ça compte aussi."
Et après on est quand même soumis au vote des téléspectateurs. La personnalité compte beaucoup auprès d’eux."
"Il faut également savoir bien utiliser les réseaux sociaux. Il y a dix ans et même cinq ans, ça n’avait pas le même impact."
Ces réseaux sociaux, ils vont ont permis de relancer l’attrait de ces élections ?
"On touche un autre public surtout. Des personnes un peu plus jeunes, autant féminines que masculines. Mais on garde toujours notre public qui ne suit pas les réseaux."
Ces concours de beauté font souvent l’objet de critiques. Que répondez-vous ?
"Elles ne sont pas seulement jugées sur la beauté. Aujourd’hui, ce ne sont pas des cruches et je pense qu’elles ne l’étaient pas non plus auparavant. On ne leur donnait juste pas suffisamment la parole. Et il faut déjà avoir une bonne dose de courage pour monter sur un podium."
On essaye aussi d’évoluer, on se colle à l’esprit des jeunes femmes. On n’est pas un concours désuet. Et au-delà de l’élection, les filles s’engagent aussi dans de nombreuses associations. On écoute aussi les critiques, ça peut nous faire évoluer."
Et la suite, pour vous ?
Je ne continuerai pas toute ma vie, c’est sûr. On ne sait pas de quoi demain est fait. Mais il y a toute une équipe qui est là aussi. Donc tant que l’équipe est là, on continue ! (rires)."
https://www.facebook.com/misspdlpourmissfrance/posts/4033044706711848
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