Mardi 13 octobre 2020, à Cossé-le-Vivien (Mayenne) ont été restitués les premiers résultats des fouilles archéologiques menées en 2019. Des vestiges gaulois sont enfouis sous le tracé du futur contournement de la ville.
Laurence Le Clézio, archéologue à Études et valorisations archéologiques de Limoges (Haute-Vienne), spécialiste de la Protohistoire ancienne, a retracé les différents travaux des fouilles archéologiques.
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Parmi les cinq zones de concentration découvertes au cours du diagnostic réalisé au printemps et à l'automne 2017,l quatre secteurs ont fait l’objet de prescriptions de fouilles : Le Plessis, La Gauleyère, Melleray et Le Pont.
L’opération s’est déroulée entre les mois de mai et septembre 2019, soit sur un temps très court de quatre mois, avec une équipe de 30 archéologues.
Des vestiges gaulois
Les travaux de fouilles à Cossé-le-Vivien (Mayenne) ont permis de déceler de nombreuses structures, un peu plus de 460 unités.
Ce sont essentiellement des fossés et des trous de poteaux de maison de formes et de dimensions variées révélant un riche passé ancien pour le territoire de Cossé-le-Vivien. 4 000 ans d’histoire étaient donc enfouis sous le tracé d’une route.
Les zones de La Gauleyère et du Plessis ont livré, au grand jour, des vestiges gaulois sous forme d’enclos et d’habitats ruraux (identifiés par des trous de poteaux). Ces traces semblent avoir été reprises et complétées durant l’époque Antique.
Sur la zone de Melleray, une occupation domestique a pu être caractérisée par un four circulaire, qui est exceptionnel tant dans la qualité de sa construction que dans son état de conservation.
Le secteur du Pont, qui est caractérisé par deux axes de circulation, a révélé plusieurs structures d’habitats enserrées dans de vastes enclos fossoyés lesquelles se mettent en place à la fin de la Protohistoire et se développent durant l’Antiquité.
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