Jean-Marie Heulin, agriculteur à la retraite, originaire de Cherré, est venu parler du rôle du conciliateur devant les élus du syndicat intercommunal du Candéen (Maine-etLoire).
La rencontre a eu lieu mardi 20 octobre à Angrie, en présence de ses collègues Jean-Philippe Chauvière et Jean-Claude Lacheny le président des conciliateurs du département.
Les conciliateurs sont souvent d’anciens gendarmes ou d’anciens cadres bancaires et assureurs.
Une aide gratuite
Jean-Marie Heulin vient du monde agricole, il a acquis de nombreuses compétences lors de son engagement auprès du tribunal des baux ruraux.
Il va donner de son temps gratuitement pour aider celles et ceux confrontés à des litiges dont le préjudice financier ne dépasse pas 4 000 euros.
Il interviendra également pour d’autres litiges sans nécessairement préjudice financier, mais qui empoisonnent la vie du quotidien et qui encombrent les tribunaux lorsque la solution amiable n’est pas trouvée.
Solution amiable
Les conciliateurs se forment régulièrement auprès de l’école nationale de la magistrature. Amiable, c’est bien l’objectif que souhaite atteindre le conciliateur.
« C’est une fonction qui demande beaucoup d’écoute et de négociation », indiquent les intervenants.
« Le conciliateur est tenu au secret professionnel », ajoute Jean-Philippe Chauvière.
Des compétences larges
Les litiges liés à la consommation occupent beaucoup les conciliateurs (téléphonie, eau, gaz, électricité…).
L’urbanisme est aussi un des domaines (droit de passage, eaux usées…) qui revient souvent.
« Ces litiges font appel à des éléments factuels trouvés auprès des maires », indique le président.
Les litiges de malfaçons avec un artisan, les litiges prud’homaux avec un assistant maternel, les litiges liés aux baux ruraux, avec un propriétaire pour récupérer la caution d’un loyer.
Trouver le bon interlocuteur
« Le domaine plus délicat, celui de la famille, du droit des enfants nous contraint d’orienter les personnes vers le bon interlocuteur », ajoute Jean-Philippe Chauvière.
La justice est assez souvent lente, coûteuse. La conciliation se donne pour objectif de trouver la solution amiable, acceptée par les parties et matérialisée par un accord écrit.
« En moyenne nous nous donnons trois mois pour résoudre le litige », précise Jean-Philippe Chauvière.
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