Depuis l'instauration d'un nouveau confinement en date de vendredi 30 octobre 2020, les petits commerces jugés "non-essentiels" par le gouvernement ont du fermer leurs portes pour quelques semaines.
Une décision qui ne passe pas auprès de certains commerçants locaux qui se sentent une nouvelle fois pointés du doigts. D'autant plus quand ils savent que la grande distribution et les grandes enseignes peuvent vendre l'intégralité de leur marchandise.
Dans le Haut-Anjou, des commerçants s'étaient justement réunis samedi 31 octobre 2020 à Château-Gontier (Mayenne) pour demander leur réouverture.
Des arrêtés illégaux
Face à ce désarroi grandissant, de nombreux maires de France ont pris des arrêtés autorisant, sur leurs commune, l'ouverture des petits commerces autres qu'alimentaires.
Samedi 31 octobre 2020, le préfet de Maine-et-Loire a tenu à rappeler les élus à l'ordre :
"Pour lever toute ambiguïté, s'il devait y en avoir, je vous dis sans ambages que, dans l'hypothèse où cette intention se traduirait en acte, ces arrêtés seraient illégaux."
Ce sont même les commerçants qui rouvriront leur établissement à la suite de la publication de ces arrêtés qui encourent des amendes (amende de 135 € à la première infraction relevée qui sera portée à 475 € d'amende en cas de récidive dans les 15 jours et, si la violation du décret est encore constatée à plus de trois reprises dans un délai de 30 jours, à 3 700 € d'amende et six mois d'emprisonnement).
Le préfet en profite pour rappeler que "le gouvernement a prévu et déjà annoncé des compensations financières qui seront adaptées aux situations".
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