Réunis en conseil municipal jeudi 5 novembre 2020, les élus de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire) devaient se prononcer sur le projet de création d’une unité de méthanisation dans la commune voisine de Loiré, près de Candé (Maine-et-Loire). Il s’agit d’un avis consultatif et la décision finale reviendra au préfet de Maine-et-Loire.
La position de la commune nouvelle est claire : c’est un avis défavorable qui a été validé avec 63 voix (quatre abstentions).
Comme l’a expliqué Dominique Lardeux, adjoint au maire en charge de l’environnement et du développement durable, " dans le cadre de la transition énergétique du Plan climat air énergie territoire (PCAET) et de la valorisation du territoire, nous souhaitons que s’y développe une méthanisation vertueuse. […] Mais nous avons estimé que ce dossier ne correspond pas à cet objectif ".
Quatre arguments avancés
L’adjoint a présenté quatre arguments pour appuyer cet avis défavorable. À commencer par les surfaces consacrées au projet jugées " trop importantes ", que ce soit en matière de culture dédiée (notamment du maïs) ou en cultures intermédiaires à vocation énergétique.
Ensuite, Dominique Lardeux a indiqué que la part de ces végétaux incorporés au méthaniseur était " trop importante " (67 % de l’énergie produite contre seulement 33 % à partir des effluents d’élevage).
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Segré-en-Anjou-bleu considère également qu'il existe " une grande incohérence entre la situation actuelle de l’exploitation et le projet de méthanisation ". Elle estime que le besoin de surfaces " est largement insuffisant ". Pour finir, les moyens humains dédiés à ce projet lui semblent là encore insuffisants :
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