Nicolas Pichon est le nouveau président de l’ESSHA athlétisme à Segré (Maine-et-Loire). Il succède à Jacques Béduneau. Le passage de relais a eu lieu en septembre 2019, juste avant la crise sanitaire.
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"Je continue à courir dans un périmètre de 1 km autour de mon domicile. C’est un peu délicat mais je m’y tiens".
Nicolas Pichon suit à la lettre les recommandations mises en place par le gouvernement Macron, dans le cadre du deuxième confinement.
Comme beaucoup d’autres activités, le sport souffre de la crise sanitaire. L’arrivée de la Covid-19 au début de l’année 2020 a surpris tout le monde.
"Le sport amateur souffre déjà d’un déficit de popularité auprès de la jeunesse. Si l’état ne nous aide pas nous allons droit dans le mur".
Lettre ouverte cosignée par quinze fédérations sportives
Nicolas Pichon revient sur la récente intervention de Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français.
Fin octobre 2020, une lettre ouverte cosignée par quinze fédérations sportives a été envoyée au président Macron.
L’idée était d’alerter le président sur les conséquences désastreuses de la crise sanitaire dans de nombreux sports dont l’athlétisme.
En 20 ans, le club est passé de 60 à 400 athlètes
Son arrivée en pleine pandémie est un nouveau challenge pour Nicolas Pichon. Le nouveau président salue la bonne santé du club.
Les efforts réalisés ces dernières années ont été concluants. " De 2001 à 2019, on est passé de 60 à 400 adhésions ", précise-t-il.
En septembre 2019, un peu avant la crise et après réflexion, Nicolas Pichon a accepté la proposition de Jacques Béduneau.
"Après 22 ans de présidence, il souhaitait du changement. C’est lui qui m’a proposé le poste mais je n’étais pas très chaud."
Nicolas a accueilli avec humilité cette nouvelle étape dans sa carrière sportive. Il se souvient de ses débuts avec son père au club de football à Château-Gontier.
Le jeune castrogontérien a fait ensuite deux saisons d’athlétisme, dans le quartier Villebois-Mareuil.
"Je suis retourné à l’UFC pour être avec les copains. Je n’étais pas adroit avec mes pieds". A l’époque, Nicolas était davantage attiré par le vélo. Il en a fait près de dix ans à l’UFC Château-Gontier.
Première licence d’athlétisme à 30 ans
Il a pris sa première licence d’athlétisme à Segré à l’âge de 30 ans. "Je n’étais pas un athlète de haut niveau. Mon meilleur temps sur le marathon est de 2 h 48".
Nicolas Pichon a commencé par du hors stade en pratiquant de la course sur route sur 10 km, semi-marathon et marathon. Aujourd’hui, il a trouvé son équilibre en pratiquant la marche athlétique.
Intéressé par l’organisation d’un club, il a suivi une formation d’entraîneur puis a encadré le groupe hors stade pendant une quinzaine d’années. "Cela m’a permis de construire un plan d’entraînement et de planifier une saison".
Nicolas est impatient de revoir l’équipe d’encadrement et les athlètes sur la piste du stade dans l’objectif de préparer les compétitions interclubs.
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