Grippe aviaire, Covid-19… "Clairement, en cette fin d’année 2020, c’est la double peine pour nous." A Marigné-Peuton (Mayenne), Isabelle Meignan, n’a pas eu le choix que d’enfermer la plupart de ses volailles (canards, pintades, dindes, poulets, chapons…), "seules les oies sont encore en plein air, protégées par un filet".
Si l’éleveuse se rassure en repensant à la fin d’année 2017 "où nous avions eu le même problème avec la grippe aviaire mais nos clients nous avaient quand même très bien soutenus", depuis plusieurs jours, la charge de travail supplémentaire pèse au quotidien.
Les commandes de poussins en début d’année
A cela s’ajoutent la crise de la Covid-19 et l’interrogation sur les fêtes de fin d’année.
Isabelle Meignan l’avoue : "Même lors du premier confinement, jamais on n’aurait pensé que le virus nuirait à notre activité en fin d’année."
A un mois de Noël, l’éleveuse confie quand même : "Pour le moment, on élève les volailles comme d’habitude, on ne panique pas encore mais plus Noël se rapproche, plus nos interrogations pourraient se transformer en craintes."
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L'activité étalée dans le temps
A l’image de tous les Français, elle attend les décisions du Gouvernement quant à la possibilité de fêter Noël en famille.
Si les années précédentes, la plupart de l’élevage partait justement pour Noël, "on s’attend à ce que l’activité soit plus étalée dans le temps, les gens organiseront peut-être plusieurs repas jusqu’en janvier".
Dans tous les cas, Isabelle Meignan peut d’ores et déjà compter sur ses fidèles clients qui ont déjà commencé à passer commandes.
Malgré l’annulation des premiers marchés de Noël de la saison, l’éleveuse continue d’être présente sur les marchés et à la ferme. "Avec le drive fermier, nous essayons aussi de nous entraider et l’on compte aussi sur l’opération de Noël à l’échelle du Pays de Château-Gontier."
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