Segré-en-Anjou-Bleu. Elles ont quitté leur métier pour devenir gendarmes à la compagnie de Segré-en-Anjou-bleu

Alexia Plantin, la plus jeune, a 27 ans. Elle a rejoint en octobre 2020 la brigade de Segré (Maine-et-Loire) en tant qu’adjoint de police judiciaire.

Avant son affectation à la compagnie de gendarmerie de Segré-en-Anjou-bleu, elle était infirmière et a travaillé six ans en bloc opératoire au CHP Saint-Grégoire près de Rennes, ville dont elle est originaire.

"Changer de vie, changer d’univers"

Idem pour Anaïs Jaffeux, 33 ans, originaire de Dijon. Elle aussi a choisi de changer de vie en rejoignant la brigade de Candé en octobre 2020.

Célibataire sans enfant, Anaïs démarre sa carrière de militaire en tant qu’adjointe de police judiciaire. Issue du civil, elle a travaillé une dizaine d’années dans le marketing.

Elle est passée dans plusieurs agences de publicité et a obtenu son meilleur poste dans les laboratoires Urgo.

"Changer de vie, changer d’univers". Alexia et Anaïs y ont pensé, avant de franchir le cap.

" La routine commençait à s’installer au bloc ". Alexia souhaitait autre chose, "continuer à aider les gens mais autrement que par les soins".

" La gendarmerie est une institution "

Petite-fille de militaires – ses grands-parents étaient dans l’armée de l’air – Anaïs a toujours eu une bonne image de l’armée.

" La gendarmerie est une institution qui m’a toujours attirée ", précise-t-elle.

Après son diplôme d’infirmière, Alexia avait postulé pour travailler dans un hôpital militaire. Sans succès. La dernière tentative a été la bonne.

Formation accélérée

Elle est passée par l’école de sous-officiers de Châteaulin et y a suivi une formation accélérée de quatre mois et demi.

La formation initiale est de huit mois mais le confinement a changé la donne.

Anaïs a suivi une formation identique de juin à octobre 2020 à l’école de sous-officiers de Montluçon.

Les Pays de la Loire étaient son deuxième choix d’affectation. Idem pour Alexia qui voulait être proche de la mer.

La première aimerait devenir technicienne d’identification criminelle et la deuxième se spécialiser dans les techniques d’auditions des victimes, notamment des mineurs.