Une longueur, une deuxième, puis une troisième. Vendredi 11 décembre 2020, Martine et Nelly retrouvent le plaisir de nager à la piscine de Segré, commune déléguée de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire). Dans leur cas, on parle même d’un besoin médical.
Les deux sœurs de 65 et 68 ans souffrent toutes les deux de diabète depuis un peu moins de dix ans. « Avec nos problèmes de santé, pour nous, c’est important de bouger », explique Martine, entre deux brasses.
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« Quand on est diabétique, il faut rester actif pour éviter les douleurs un peu partout. » Un moyen aussi d’« éviter que notre taux de glycémie augmente trop ».
Compliqué de bouger pendant le confinement
Habituées à venir piquer une tête plusieurs fois par semaine, les deux sœurs de Noyant-la-Gravoyère ne pouvaient plus jusqu’ici accéder aux bassins depuis l’instauration du deuxième confinement.
Mais ce confinement restant différent du premier instauré au printemps, les publics prioritaires peuvent continuer d’accéder aux piscines. Il faut rentrer dans la case des “publics prioritaires”.
Eric Le Doeuff, directeur de la piscine Les Nautiles, rappelle ainsi qu’en plus des scolaires, « les personnes souffrant d’un handicap ou pour qui la pratique de la piscine est nécessaire pour leur santé, peuvent obtenir une dérogation ». Celle-ci doit être délivrée par le corps médical.
Pro ou sportif de haut niveau
Si les maîtres-nageurs peuvent aussi continuer de nager à Segré, Eric Le Doeuff ajoute : « On peut accueillir des sportifs de haut niveau et des professionnels comme les gendarmes et les pompiers qui ont besoin de maintenir un entraînement régulier ».
Pour le moment, à Segré, parmi ces publics concernés par une potentielle dérogation, seule une étudiante en Staps à Rennes (études dans le domaine sportif) est venue s’entraîner une fois.
Dépenser son énergie
Au-delà de l’aspect physique, certains médecins peuvent également conseiller la piscine sur prescription médicale pour le bien-être personnel. C’est par exemple le cas de ce jeune homme de 16 ans. S’il préfère rester anonyme pour ne pas attirer les regards, celui-ci peut accéder depuis fin novembre aux bassins.
« Je suis habitué à suivre trois entraînements de natation par semaine en temps normal. Et je fais aussi une séance de renforcement à côté », explique-t-il.
Et l’instauration du second confinement représente à la fois une source de stress supplémentaire. De quoi aussi l’empêcher de se dépenser…
Retrouver l’aide ainsi à se canaliser et à se rassurer en cette période morose…
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