Séparé, le couple a des relations conflictuelles au sujet de la garde alternée de l’enfant, un petit garçon de 4 ans. Le 5 mai 2020 à Laval (Mayenne), la maman âgée de 32 ans préfère garder son fils, au lieu de le rendre à son père.
En garde alternée, l'enfant devait retourner chez son père, comme le prévoyait une décision de justice des Affaires familiales.
Mais la mère de famille, chargée d’études dans l’amiante, en décide autrement. Elle le change même d’école sans autorisation.
Le concubin porte plainte au commissariat de police. La présidente du tribunal, lors de l'audience le 17 décembre 2020, interroge la prévenue :
La prévenue se défend :
Elle aurait griffé des policiers.
L'avocate des trois agents de police, qui se sont constitués partie civile, observe :
La procureure note :
L’avocate de la défense plaide :
Depuis les faits du 5 mai 2020 et du 30 mai 2020, la prévenue, qui n’a pas de casier judiciaire, raconte que la situation s’est arrangée avec son ex. A l’amiable avec lui, il a été instauré un droit de visite un week-end sur deux.
Le tribunal judiciaire a relaxé l’inculpée des poursuites de faits de violence le 5 février 2020 à l’encontre de son ex-conjoint, parce que le contexte reste flou, comme l'indique la procureure :
Le tribunal l'a condamnée, en revanche, à trois mois d’emprisonnement assorti d’un sursis probatoire de deux ans, avec l’obligation de soins, et de remettre l’enfant à ceux que le juge des Affaires familiales aura décidé. Elle a écopé d’amendes à verser aux policiers.
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