Claudia Ricou est une archiviste professionnelle expérimentée. Originaire de Tiercé, elle fait partie du réseau des archivistes itinérants du département de Maine-et-Loire. Elle est en mission sur la commune de Segré-en-Anjou-bleu depuis 2018.
Claudia Ricou travaille en lien avec les archives départementales. « On intervient dans les communes qui demandent des missions de classement et on forme le personnel par la suite ».
L’archiviste fait essentiellement du classement, elle s’intéresse aux archives des fonds communaux. Sa mission a débuté à la mairie de Noyant-la-Gravoyère.
Elle a balayé une bonne partie du territoire de la commune nouvelle. Elle a continué sa mission au Bourg-d’Iré, à La Ferrière-de-Flée, Saint-Sauveur-de-Flée, Saint-Martin-du-Bois, etc.
Un plan de travail par thèmes
Au cours de ses missions, l’archiviste a dû s’adapter. « Dans les petites communes le classement des archives est souvent le travail des secrétaires de mairie. Elles n’emploient pas toutes la même méthode de rangement. C’est parfois compliqué », souligne Claudia.
« J’étais à la mairie de Nyoiseau avant de venir aux archives de la commission histoire à Segré », précise-t-elle. A Segré, elle ne se concentre que sur les archives de la commission histoire.
Elle félicite au passage le travail déjà réalisé par les bénévoles de la commission. Ils lui ont facilité la tâche en faisant un premier classement thématique.
Chaque boîte est remplie de dossiers contenant des coupures de presse, photos et négatifs. Chaque dossier a sa thématique.
Mais il arrive parfois qu’un même thème sur la guerre par exemple se retrouve dans différentes boîtes.
Sous forme de séries
Claudia Ricou intervient alors pour tout regrouper sous forme de séries. Au final, elle réalise un instrument de recherche papier et numérique à l’aide de mots-clés.
Sa mission s’inscrit dans une politique de modernisation du classement des archives.
À sa création en 1993, la commission histoire réalisait des expositions volumineuses avec 150 panneaux contenant photos et photocopies d’articles de presse.
« Cela a beaucoup évolué depuis 2017. J’avais souhaité qu’on travaille avec les archives départementales.
L’idée était de revoir le format des expos et de proposer une forme plus professionnelle en passant de 120 à 12 panneaux.
Ce format d’exposition facilement transportable peut intéresser les établissements scolaires et les associations », complète Colette Romann, adjointe à la culture.
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