Quand, en septembre 2019, Nicolas Cailleau, ostéopathe à Candé (Maine-et-Loire) a fait le choix de quitter la France avec sa femme et ses quatre enfants pour se consacrer à une mission humanitaire en Colombie, à Bogota, il s'agissait du projet d'une seule année.
Finalement, Marie-Adélaïde et Nicolas Cailleau ont décidé d’y rester une année de plus.
Le couple explique :
« Nous sommes partis comme volontaires de solidarité internationale avec l’organisation catholique Fidesco. Elle envoie des volontaires en Asie, Afrique, Amérique Latine et les Caraïbes pour mettre à contribution leurs talents et leurs compétences professionnelles au service de projets de développement catholiques », détaille Nicolas Cailleau.
Une fondation dédiée aux enfants
Nicolas Cailleau donne de son temps, au sein de la Fondation Valenzuela Balen, en dispensant des séances d’ostéopathie.
Nicolas Cailleau précise :
« Il s'agit d'une fondation qui prend en charge des enfants, issus de famille très pauvres, en situation de handicap, paralysés cérébraux, enfants porteurs de trisomie 21, enfants atteints d’autisme. »
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Avec la pandémie, l’école s’est faite de manière virtuelle. « Ça complique les choses pour les fondations. Il a fallu s’adapter et nous coupons donc nos journées en deux. Nicolas va à la fondation le matin et moi l’après-midi. On essaie d’être inventif pour occuper nos enfants car parfois le temps leur paraît long. Nous avons été confinés près de 6 mois », indique Marie-Adélaïde Cailleau.
Marie-Adélaïde et les vieilles dames
Marie-Adélaïde Cailleau a intégré la Fondation Juan Pablo II. Un accueil pour une quinzaine de femmes âgées pauvres.
Une équipe d’aides-soignantes, d’infirmières, une kinésithérapeute, un médecin et une psychologue viennent chaque semaine à la résidence.
La famille Cailleau semble s’être installée dans une nouvelle vie.
« Tout ce qui nous paraissait difficile avec la vie des enfants, la pollution, l’insécurité de notre quartier et plus spécifiquement dans la mission de Nicolas, c’est finalement devenu notre quotidien. On a appris à aimer, à faire confiance » justifie Marie-Adélaïde.
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