On est meunier de génération en génération depuis 1789 à la minoterie Pelluau de Bouchamps-lès-Craon (Mayenne).
Depuis 1920, l’entreprise éponyme est basée à Bouchamps-lès-Craon.
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« Mon arrière-grand-père a rouvert la minoterie ici qui était à l’arrêt, après que son moulin à Craon a brûlé », expliquait Thierry Pelluau fin janvier 2021.
La tradition familiale devrait perdurer encore des années puisque le fils de Thierry suit actuellement des cours dans une école de minoterie.
Une des cinq dernières de la Mayenne
L’entreprise fait partie des cinq dernières minoteries de la Mayenne « quand en 1955, elles étaient encore 55 en Mayenne ».
Elle est composée de neuf personnes, chargées de la production jusqu’à la livraison.
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8 600 tonnes de blé par an sont écrasées. Un blé qui provient d’exploitations basées à 50 km à la ronde.
La minoterie livre les boulangeries jusqu’à 150 km autour de Craon, en Mayenne donc, Maine-et-Loire, Sarthe et Ille-et-Vilaine.
Le blé traverse tout un process de production pour devenir farine. Il est tout d’abord nettoyé, humidifié puis tamisé, etc.
La minoterie n’utilise plus de moulin, mais l’énergie électrique. Le process s’effectue sur trois étages.
Interface entre agriculteurs et boulangers
La minoterie du Pays de Craon fait partie des trois qui s’est lancée dans l’aventure de la Mayennette.
Elle fait l’interface entre les 18 agriculteurs à l’origine de l’idée d’une baguette locale entièrement mayennaise et les 59 boulangers qui la vendent.
« Chaque année, on doit revoir l’assemblage de la Mayennette en fonction des récoltes de blé qui elles-mêmes dépendent de beaucoup de facteurs, dont la météo », explique Thierry Pelluau.
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