Dans son atelier se côtoient des meubles d’époques différentes. Un siège de 1850 fait face à un autre de 1950.
Anne Poilane est tapissière. En décembre 2020, elle a installé son atelier dans un ancien local municipal à Saint-Sulpice, près de Château-Gontier (Mayenne), juste en face de la mairie. Avant de trouver ce lieu propice à son activité, elle travaillait dans son domicile, à Loigné-sur-Mayenne.
Elle restaure ce que les clients lui confient. Entre deux commandes, elle rachète des objets pour leur redonner leur éclat.
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"Je fais de la réfection de sièges, de rideaux, de coussins. Je fais aussi de la création de décorations textiles", détaille Anne Poilane.
Chaque mercredi, elle se vend ses créations et prend des commandes sur le marché de Châteaubriant. Son travail est aussi visible et vendu dans une boutique d’artisans créateurs à Laval, La Fabrik d’ici.
De fil en aiguille
Ce nouveau métier est une passion récente pour Anne Poilane.
"Avant, j’étais infirmière. J’ai découvert ce métier par hasard en faisant refaire un fauteuil. J’ai cherché à me faire financer une formation mais ça n’a pas été possible. J’étais prise à l’école de Tours mais je n’ai pas pu y aller", raconte l’ancienne infirmière.
Par chance, elle a trouvé à Châteaubriant un tapissier qui avait envie de transmettre son savoir-faire.
En mai 2019, elle a créé son entreprise tout en continuant de travailler à l’hôpital.
"Au début, j’étais infirmière à 80 % et tapissière le reste du temps. Ce n’était pas facile de concilier les deux, en plus du stress de la création d’entreprise."
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Elle a posé complètement sa blouse blanche en janvier 2020, juste avant que l’épidémie de coronavirus ne s’invite dans le quotidien des soignants.
Elle souligne :
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