En six mois, son projet d’école de l’agroécologie a bien évolué. Mais aux yeux de Sarah Pétreault, le concept n’en ressort que grandi.
En juin 2020, nous faisions la rencontre de cette jeune femme de 23 ans qui comptait lancer une formation en Bretagne pour permettre à un groupe de jeunes d’améliorer ses connaissances en agroécologie.
Une manière de cultiver la terre qu’elle définit comme « une agriculture qui doit être rentable, productive, mais aussi régénérative ».
Trouver un nouveau lieu
En ce début d’année 2021, Sarah annonce que « finalement, nous n’avons pas pu lancer le projet à Rennes comme c’était prévu ». A la dernière minute, elle et son acolyte Opaline Lysiak ont dû trouver un nouveau lieu où accueillir la première promotion.
Début octobre 2021, les étudiants en agroécologie ont pris leurs quartiers dans une ferme en Sologne.
Mais pas de chance, le deuxième confinement s’est invité dans le programme…
De gros défis
De cette période compliquée sur le plan organisationnel, Sarah Pétreault en retient les aspects positifs :
Les deux encadrantes se sont pliées en quatre pour proposer des ateliers en ligne et des cours interactifs.
Malgré la crise, la deuxième partie de la formation a pu s’organiser comme prévu, sous forme d’immersion dans différentes fermes.
« Pendant les sept premières semaines, les étudiants construisent leur parcours en fonction de leurs envies et de leurs besoins et ensuite ils vont dans cinq à quinze fermes entre fin novembre et juin », détaille Sarah qui occupe le poste de directrice générale.
Une deuxième année
Depuis son lancement, le statut de l’école s’est lui aussi transformé pour devenir une Scic. Comprendre : une société coopérative d’intérêt collectif. « C’est une forme entre l’association et l’entreprise si on peut dire. »
Prochaine étape : passer organisme de formation, officiellement. « On va commencer à travailler en mars pour obtenir cette certification. » Le tout en réfléchissant à « un modèle duplicable dans d’autres régions ».
Parce qu’avant tout, la transmission reste l’un des maîtres mots, « on pourrait imaginer différentes antennes de l’école. Le plus important, c’est que les connaissances circulent entre les jeunes et les agriculteurs. »
D’ici là, la deuxième promotion pour l’année 2021/2022 se profile déjà…
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