"C’est arrivé là, sur le canapé", sourit Willy, le père de famille de 33 ans. "À une semaine du terme, on n’était prêt à l’accueillir. On savait que ça pouvait arriver à n’importe quel moment, mais pas aussi rapidement", plaisante Mélanie, 32 ans.
Une semaine avant, le couple avait déjà cru à un premier déclenchement, mais fausse alerte. A croire que leur deuxième enfant avait choisi pour eux : cela se passerait à domicile.
Les pompiers de Vern-d'Anjou
Samedi 30 janvier, vers 23 h, Mélanie a commencé à avoir quelques douleurs au ventre. "Je suis allée sous la douche pour me détendre mais ça ne passait pas, la “douleur” augmentait. J’ai bien senti que le bébé arrivait", raconte-t-elle.
S’ils ont quelque peu hésité à prendre la voiture, la distance pour se rendre à Château-Gontier ou à Angers les a plutôt décidés à appeler les secours. "On m’a dit que les pompiers de la caserne de Vern-d’Anjou partaient."
En attendant le père de famille a répondu aux questions du médecin qui se trouvaient au bout du fil. "Connaissant comment est Mélanie et son caractère, je comprenais que ça n’allait pas trop mal."
Une aide-soignante
Sans vraiment se rendre compte du temps, les jeunes parents décrivent une arrivée rapide des pompiers.
"Ils nous ont tout de suite mis à l’aise. Ils ont remarqué que les contractions se rapprochaient de plus en plus et se sont dit que ce serait mieux d’accoucher ici, sur le canapé", se remémore Mélanie qui donne justement le biberon au nouveau-né.
Le couple plaisante alors sur l’allure à laquelle Leony est sortie. "Elle devait vraiment être pressée de sortir !"
Avec beaucoup d’humilité, le couple insiste sur le professionnalisme des pompiers. Et sur leur bienveillance. "Ils nous rassuraient et ont su nous accompagner dès leur arrivée." Mélanie se souvient d’un prénom : celui de Typhaine, une sapeure-pompière volontaire. "Le fait qu’elle soit aide-soignante m’a encore plus rassurée."
Pour la suite, à l’arrivée du Smur, le couple et la toute fraîche Leony ont pris la direction de la clinique de l’Anjou, à Angers.
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Une autre anecdote fait sourire : "Quand je suis allé à la mairie de Chazé-sur-Argos pour déclarer la naissance, on pensait que je m’étais trompé de lieu en me renvoyant vers les maternités." Mais Leony fait bien partie de ces quelques bébés nés dans la commune. Un fait qui n’était pas arrivé depuis plusieurs années.
Nul doute que cet événement fera partie des souvenirs qu’on ne se lassera pas d’entendre lors des repas de famille et entre amis…
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