Le maire d'Astillé (Mayenne) Loïc Derouet cherche des solutions en ce début d'année 2021 pour pallierle manque d’assistantes maternelles. (©Haut Anjou)[/caption]
En cé début d'année 2021, il n’est pas le seul dans le Pays de Craon (Mayenne) à s’inquiéter de la baisse du nombre d’assistantes maternelles.
Loïc Derouet, maire d’Astillé (Mayenne), qui a vu sa commune passer de 540 habitants à près de 1 000 en 20 ans, a découvert le problème "quand j’ai commencé à me rendre compte que des familles mettaient leurs enfants à garder vers Cossé, Quelaines, mais aussi L’Huisserie et Laval !"
La PMI annonce 9, elles sont en fait 4
Cette information lui remontant aux oreilles, l’élu tente de se renseigner. *
L’élu constate que le chiffre est en baisse "car on est monté jusqu’à douze", mais a des doutes quand même.
Il se renseigne et découvre en fait que "seules quatre sont encore en activité." Les autres sont parties à la retraite ou ont changé de voie.
L’élu s’étonne que les chiffres ne soient pas actualisés.
"Avec seulement quatre assistantes maternelles pour quatre agréments chacune, cela ne fait que seize places. C’est trop peu."
Protéger l’école et les autres services
Il comprend mieux alors le choix de parents de se tourner vers d’autres communes.
Mais il le sait "quand un premier enfant va chez une assistante maternelle extérieure, il va dans l’école de cette commune, et les frères et sœurs derrière suivent."
Il a lancé sur les réseaux sociaux et dans le bulletin communal, un appel à celles ou ceux qui voudraient devenir nourrice. "Mais rien…"
Il cherche des solutions car "il y va de l’avenir de notre école. Les enfants sont encore plus d’une centaine (cinq classes), mais il faut rapidement qu’on trouve des solutions, sinon, ce sont l’école, mais aussi le centre de loisirs et l’accueil périscolaire qui sont en danger."
Son adjointe Stéphanie Geusselin a démarché les assistantes maternelles pour créer une Maison des assistantes maternelles (MAM). Mais le projet ne semble pas séduire.
Alors, la municipalité a contacté la CAF "qui m’a renvoyé vers le Pays de Craon pour créer pourquoi pas une micro-crèche." Le dossier est à l’étude.
Le cas d’Astillé n’est pas unique puisque d’autres communes rencontrent le même phénomène dans le Pays de Craon.
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