Elle veut en parler à ses administrés et écouter ce qu’ils ont à dire sur la question. A Chazé-sur-Argos (Maine-et-Loire), la maire de la commune, Françoise Coué, entend informer la population qu’un projet d’installation d’éoliennes sur deux sites a été évoqué par des promoteurs début 2021.
Avant que la commune n’accepte, plusieurs aspects de la question seront pesés, comme la distance de 500 mètres à respecter vis-à-vis des habitations, où la distance à conserver entre une éolienne et une route départementale.
Françoise Coué désigne plusieurs critères que le projet devra impérativement prendre en compte :
« Les deux sites évoqués sont des emplacements de cartographie. Il convient d’étudier la faisabilité des projets avant toute décision. Pour l’instant, aucune étude de sol ou concernant la faune et la flore n’a été menée ».
Distance minimale
Outre l’impact sur l’environnement direct de ces structures, le maire mentionne une particularité de sa commune : « Notre commune est située sur un couloir aérien utilisé par des avions militaires. Nous avons aussi un VOR sur notre territoire ».
Ce VOR est un système de navigation aérienne militaire. Sa présence suppose, là aussi, le respect d’une distance minimale.
A ce jour, rien n’est arrêté. La maire entend porter à la connaissance de tous le fait que ce projet fait l’objet d’une réflexion. « Pour l’instant, je souhaite informer ceux qui ne seraient pas au courant ».
Françoise Coué confie qu’en temps normal, hors période de Covid, la mairie aurait organisé une réunion publique sur cette question.
Un vote avant tout
Si elle veut laisser la parole à ses administrés et à leurs représentants que sont les membres du conseil municipal, quelle est la conviction personnelle de Françoise Coué sur les éoliennes ?
« Concernant les énergies renouvelables, je pense qu’il faut que l’on fasse attention à notre planète. Il nous faut donc des sources d’énergie pas trop néfastes pour la planète », répond-elle.
Malgré cette conviction, elle répète que ce choix n’appartient pas à elle seule :
« Je ne suis que la maire de la commune. Nous sommes quinze au conseil municipal. Après les études, et avant toute décision, il y aura un vote au conseil municipal ».
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