Adeline Gaumé, accueillante familiale à Livré-la-Touche (Mayenne), près de Craon, a été dès les premières heures du confinement, très active.
Elle a fabriqué 150 à 200 masques en tissus "car on nous le réclamait et aujourd'hui c'est à peine si le Gouvernement ne nous demande pas de les jeter !".
Elle en allait jusqu'à "enlever des élastiques aux jouets de mes enfants pour en fabriquer, car c'était la pénurie d'élastiques."
Elle a également très longtemps applaudi les équipes soignantes avec ses deux filles "pour les sensibiliser. Cela s'est perdu un peu, alors que c'est aujourd'hui que les équipes soignantes ont le plus besoin des gens."
Elue, elle a aussi aidé à distribuer des repas aux aînés.
Aujourd'hui, elle offre des boîtes remplies de cadeaux aux étudiants. Sa solidarité n'a jamais été entamée depuis un an, "mais de manière générale je trouve qu'elle a diminué en France, ce qui peut aussi se comprendre par le fait que beaucoup sont retournés au travail et ont moins le temps ; et par l'accoutumance à cette crise."
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Pour cette mère de famille, "il est normal d'aider quand on le peut. Dans le sens inverse, j'aurais moi aussi aimé avoir du soutien. Aider ce n'est pas seulement faire de grosses actions, c'est aussi par les petites choses, qu'on avance."
Bref, sa solidarité continue.
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