Mardi 23 février 2021, le conseil communautaire d’Anjou bleu communauté (Maine-et-Loire) a donné son accord pour la construction d’un auvent d’une surface de 90 m2. La livraison est prévue courant juillet.
Salaisons Traditions Services est une petite entreprise segréenne qui ne connaît pas la crise.
En plein Covid, elle enregistre une légère croissance. Entre 3 et 4 %. Paradoxalement, le confinement semble avoir été profitable à l’entreprise de salaisons.
« Nos produits présents dans les petits commerces se sont mieux vendus. C’est la seule chose positive à retenir de cette période », indique le directeur Mickaël Duval.
A l’abri du vent et de la pluie
En bon patron, il a décidé d’améliorer le confort de ses salariés. En décembre 2020, le locataire d’Anjou bleu communauté a demandé quelques aménagements sur le bâtiment principal. Il a obtenu ce qu’il voulait.
Dernièrement, le conseil communautaire d’ABC a donné son accord pour la construction d’un auvent d’une surface de 90 m2.
« Il va être accolé au bâtiment et servira d’abri aux salariés qui chargent les marchandises. Les conditions n’étaient pas toujours idéales surtout en période de pluie ou de vent », explique Mickaël Duval.
La livraison de ce nouvel équipement d’environ 40 000 € est programmée en juillet.
700 produits référencés
Mickaël Duval a créé son entreprise de négoce en charcuterie en 2008. Elle représente les deux tiers de l’activité, avec 700 produits référencés venant de France et de l’étranger.
« J’ai repris la société Gardais qui était installée depuis 1981 rue André-Marie-Ampère. Je ne voulais pas qu’elle disparaisse. Elle avait des produits de qualité », précise le directeur de Salaisons Traditions Services.
L’entreprise comptait onze salariés à l’époque. « On est descendu à huit ». Mickaël Duval a actuellement un effectif de douze salariés.
Son activité de grossiste en charcuterie a déménagé en 2015 rue Jean-Monnet. Son entreprise est composée d’une unité de production.
« On est passé de 300 à 900 m2 de surface », précise-t-il. Quatre agents continuent de fabriquer les andouilles, andouillettes, tripes et gogues Gardais.
« On y a ajouté le boudin noir et la langue de porc fumée ». La production annuelle de charcuterie locale d’environ 55 tonnes est livrée dans tous les commerces de proximité (boucheries, charcuteries, supérettes, traiteurs, etc.)
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