En 2021, les autorités estiment que la crise sanitaire a empêché 800 000 enfants d’avoir droit à leurs cours d’apprentissage de la nage.
On parle déjà de “générations sacrifiées”. La ministre des Sports indique même craindre de voir le nombre de noyades augmenter (un millier par an).
Savoir nager est pourtant devenu un enjeu majeur. Et dans le Pays de Craon (Mayenne), la question est prise au sérieux.
Dans le Craonnais, "on a bricolé en fonction des différentes mesures qui tombaient pour rester ouvert au maximum."
Fermé lors du confinement, le centre aquatique a rouvert fin juin 2020.
- de séances, + d’encadrement
"La circulaire indique qu’il faut proposer (primaires et collèges) trois à quatre séquences, de dix à douze séances, avec un minimum de 30 minutes effectives dans l’eau. Ici nous sommes sur des cycles de 11 à 12 séances, de 40 minutes". Quant aux fréquences, "elles dépendent des établissements scolaires."
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Dans le Craonnais, "les enfants du cycle perdu après mars 2020 ont été prioritaires à la réouverture."
Quant aux autres, même s’il a fallu diviser le nombre de classes reçues en même temps (passant de deux à une), les professionnels ont pu répondre à la demande.
Et de résumer : "Dès qu’on a pu recevoir, on l’a fait. Il ne faut pas sacrifier de générations." En période normale, 22 000 primaires et près de 6 000 collégiens sont accueillis.
Une volonté locale affirmée
Les élus locaux ont mis l’accent sur la nage depuis des années prenant même en charge les frais de transport des élèves pour se rendre à l’Odyssée, soit une dépense "entre 50 000 et 60 000 €."
Une chance donc que l’équipement appartienne à une collectivité car beaucoup de piscines en délégation de service public (gérées par des privés) sont restées fermées, privant ainsi les enfants de cours de nage.
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