Quand on se demande ce que cette chapelle Saint-Joseph de Segré (Maine-et-Loire) a de remarquable, les regards se tournent instinctivement vers Jean Luard, un des historiens du coin.
Aujourd’hui administrateur de la nouvelle association dont l’objectif est de sauver l’édifice religieux, Jean Luard liste ce qui la caractérise : "Elle a encore tout son mobilier d’origine […]. Il reste aussi la clôture autour du chœur, en fer forger, ce qu’on appelle le chancel."
Et les vitraux ?
Pour ce qui est des vitraux, "le principal au centre, Saint-Joseph, est cassé mais il en reste quelques-uns avec les écussons des donateurs puisque la chapelle avait été payée par des donateurs". On retrouve les principales familles : d’Andigné, O’Madden et de Roincé.
Dans l’un des murs se trouve également le cœur du vicaire qui a beaucoup œuvré à sa construction. "C’était pratique courante à l’époque", souligne Jean Luard.
https://twitter.com/HautAnjou/status/1381576319717281795?s=20
L’historien rappelle également que cette chapelle a été édifiée sur les anciennes ruines de l’église Saint-Sauveur. "Avant la Révolution, il y avait deux paroisses. L’église Saint-Sauveur a brûlé pendant la Chouannerie. Après la Révolution, la Madeleine a été reconstruite dans des proportions beaucoup plus importantes et ici ils ont érigé une chapelle".
Mais au-delà de l’architecture, les paroissiens s’accordent sur "l’intérêt remarquable des deux clochers de la Madeleine et de Saint-Joseph qui se font face. De tout temps il y a eu deux clochers, les deux collines ancestrales de Segré".
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.