Durant plusieurs nuits, début avril 2021, dans le Segréen (Maine-et-Loire) le mercure est descendu en dessous de zéro menaçant les fleurs déjà écloses et les fruits en pleine formation.
Anthony Flon est responsable d’un verger de 90 hectares, appartenant à l’entreprise Pom’Ligne, à Montreuil-sur-Maine.
L’arboriculteur et ses collègues, mardi 13 avril 2021, avaient déjà passé treize nuits les yeux rivés sur le thermomètre pour tenter de limiter les dégâts du froid.
La glace contre le froid
Pour chercher à lutter contre les rudesses de la nuit, ils ont utilisé plusieurs techniques. La première consistait à allumer des bougies, dans les allées entre les arbres, pour réchauffer l’air de quelques degrés.
"Une bougie coûte 8 €. Nous avions 5 hectares de bougies ayant une autonomie de 10 à 12 h", glisse Anthony Flon.
Ces bougies sont allumées dès que la température devient menaçante pour les fleurs.
Sur certains arbres, les arboriculteurs ont recours à une autre technique, celle de l’aspersion.
Sur le même principe qu’un igloo, le gel protège ce qu’il enferme.
Dans ces champs du Segréen, ils ont utilisé un autre outil : une éolienne mobile pour déjouer le gel. "Elle permet d’aller chercher de l’air chaud en hauteur."
Pour permettre une rotation, les salariés de l’entreprise ont été mobilisés pour sauver leur bien commun. "On s’arrange, on met à contribution tous les salariés de l’entreprise. Ceux qui font du conditionnement ont aussi aidé."
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