La classe orchestre au collège Volney de Craon (Mayenne) a ouvert à la rentrée de septembre. Les collégiens, qui en font partie, ont très vite progressé, à tel point qu’ils ont été retenus pour jouer à l’Olympia, à Paris, les 14 et 15 octobre 2021.
A l’origine du projet, la proposition de créer un modèle d’orchestre à l’école de l’établissement d’enseignements artistiques (EEA) du Pays de Craon (Mayenne).
21 instruments autant qu’il y a d’élèves en 6e de la classe orchestre ont été financés par l’association nationale orchestre à l’école et le conseil départemental de la Mayenne.
Deux heures par semaine
« A Volney, nous avons une classe orchestre d’instruments d’origine caribéenne (Steel drum), des fûts fabriqués sur mesure à Poitiers, accompagnés par une batterie », dirigée par Corentin Giret (percussions) et Marie Marteau (flûte), professeurs de musique de l’EEA.
L’inspection académique a encouragé la création de cette classe orchestre au sein du collège.
Depuis octobre 2020, les 21 volontaires, garçons et filles de la 6e classe orchestre, s’entraînent deux heures par semaine, en plus du programme commun d’éducation musicale, avec deux professeurs de l’EEA et l’enseignante du collège, Elisabeth Besnier.
C’est un orchestre Steel drum (percussions métal) aux sons mélodiques. « Ils ont progressé très vite, constate Laurent Gérault. L’entrée musicale par l’instrument plutôt que par le solfège les motive beaucoup ».
Johann Lefèvre abonde : « Au bout de trois semaines, ils jouaient déjà un morceau complet. » Ils ont été filmés et la vidéo a été postée sur le site de l’association orchestre à l’école.
Une chance inouï
« On a été remarqué, lâche Johann Lefèvre. Si bien qu’il nous a été proposé de participer à l’ouverture du gala de l’association orchestre à l’école dans la salle mythique de l’Olympia à Paris ».
Répétition le 14 octobre 2021, et concert le 15 octobre 2021 à l’Olympia, parrainé par Renaud Capuçon, violoniste.
Le Steel (drum) band de Volney sera confronté à trois orchestres. « Il y a 1 400 classes orchestres en France. Pour notre établissement, c’est une vraie valeur ajoutée », reconnaît Laurent Gérault.
Avec la situation sanitaire, ce sera probablement le seul concert devant un public, après la représentation envisagée pour les parents en juin.
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