La question avait fait l’objet d’un débat entre 2015 et 2017. La possibilité de créer une commune nouvelle dans le Candéen (Maine-et-Loire) avait animé les discussions. En 2021, la question est-elle tranchée ?
A l'époque, les maires de Candé et Freigné portaient ce projet et souhaitaient le voir aboutir.
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Alors que leurs voisins ont créé des communes nouvelles avec Segré-en-Anjou-bleu et Ombrée-d’Anjou, les maires du Candéen ont décidé de ne pas suivre cette voie.
Quelques années plus tard, et après les municipales de mars 2020 qui ont fait émerger de nouveaux édiles, cette question peut-elle revenir sur la table ?
Un débat en suspens
Le nouveau maire de Candé, Pascal Crossouard, estime que le sujet fait partie du passé. Ancien adjoint aux finances, il était aux côtés de son prédécesseur, Gérard Delaunay, à l’époque où Candé menait campagne pour la commune nouvelle.
Dès lors, il ne veut pas "être celui qui relancerait ce débat". Mais il prévient : "Par contre, s’il y en a un qui repart dans cette direction, je suis prêt à rouvrir la discussion".
A la place, Pascal Crossouard, préfère miser sur le syndicat intercommunal du Candéen (Sic) dont il est le président.
"Je pense que le fait qu’on ait pu faire le syndicat intercommunal du Candéen, c’est déjà une première marche pour s’habituer à travailler ensemble et à mutualiser des services. Peut-être qu’un jour on arrivera à créer une commune nouvelle", confie Pascal Crossouard.
Première commune ayant refusé, Chazé-sur-Argos n’a pas changé de position depuis. Elue en 2020, Françoise Coué, dit vouloir "respecter les décisions prises à l’époque".
Vice-présidente du Sic, elle aussi préfère miser sur le syndicat intercommunal du candéen.
La tête dans le guidon
A Loiré, le maire, Jacques Robert, l’assure : "Il n’y a aucune discussion entre nous à ce sujet. Ce n’est pas d’actualité".
S’il affirme qu’il "n’était pas contre" la commune nouvelle, il se souvient qu’il "y avait des choses à définir" et que les élus n’ont pas "été au bout de la démarche".
Nouveau dans le fauteuil de premier édile, Anaël Robert, maire de Challain-la-Potherie, avoue être déjà bien occupé par son mandat dans un contexte particulier.
"La question n’a jamais été réabordée. Cela ne nous empêche pas d’avoir plein de choses à faire."
A Angrie, aussi, le contexte sanitaire ne favorise pas ce type de débat.
"On ne s’est pas repenchés sur la question. On a la tête dans le guidon. Pour l’instant, nous n’en avons pas reparlé avec les autres communes", assure Marie-Noëlle Richard, maire d’Angrie.
Agent administratif dans une commune nouvelle, elle estime qu’il y a "des avantages et des inconvénients". Elle ne semble pas opposée à examiner la question à l’avenir, au cours du mandat et après la crise sanitaire.
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