En ce printemps 2021, Lindsay Lannée, gérante de La Création fleurie, à Champigné, commune déléguée des Hauts-d'Anjou (Maine-et-Loire) cela fait cinq ans seulement qu'elle a repris la boutique de fleurs.
La seule dans un rayon de 15 km. Elle est associée avec sa maman Chantal Lannée.
Puis, « petit à petit les choses avançaient » avant que la Covid-19 ne frappe. « Nous avons été fermées lors du premier confinement et ouvert les deux autres. »
Adaptation et règles compliquées
Mais « les clients ne savaient pas forcément que la boutique était ouverte, que nous faisons de la livraison aussi bien chez les particuliers que chez les pompes funèbres et aux cimetières. »
Alors « difficile d’ajuster les quantités de fleurs ».
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Il faut aussi gérer les interprétations différentes de règles toujours changeantes, les couacs.
« Pour le 1er mai 2020, la municipalité nous a dit qu’on pouvait ouvrir. Pour être sûres, et ne pas être verbalisées, on a appelé la gendarmerie qui nous a dit non. Dans le doute on a fermé, mais livré nos magasins partenaires pour qu’ils vendent nos brins. »
Pas d’événement = pas de fleur
« Le premier week-end de ce 3e confinement, on n’a vu personne. En couvre-feu, on travaillait pas trop mal encore, mais en confinement, c’est bien plus compliqué. La distance des 10 km nous pénalise car beaucoup de clients vivent en campagne. Ils ne sortent plus. »
Le confinement a aussi stoppé net la tenue d’événements, et freiné les réunions familiales auxquelles on amène le bouquet de fleurs.
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« Il ne reste que les anniversaires… »
Aussi, les mariages ne sont plus légion.
En revanche, une clientèle nouvelle est passée à la boutique. « En ces périodes troubles, d’avoir tout fait pour ouvrir, travailler, nous a permis d’être davantage identifiées. Notre image/réputation y a gagné. »
Elles restent sereines pour le 1er mai et la fête des Mères.
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