François et son frère Sébastien Pervis, aidé de leur famille, ont planté 2 400 pieds de bambous (à près de 30 euros le pied), sur 2,5 hectares à Villiers-Charlemagne (Mayenne) en mai 2021.
Ils ont été plantés dans une ancienne prairie, à la Chalerie : des terres familiales.
Patrick, le père : « Cela fait vraiment plaisir car j’ai eu peur que la famille perde ces terres. Des corbeaux tournaient déjà autour, alors que moi et mes parents, nous étions battus pour les garder. »
Débouchés
D’ici quelques années, les pousses mais aussi tiges (les chaumes) seront récoltées.
La récolte se fera de manière non mécanisée : « Il faut 4 heures pour un hectare pour un seul homme ».
Les débouchés sont nombreux : « la cosmétique, l’ameublement, la biomasse, et l’alimentaire car le vegan et autres pratiques comme celle-ci avec des consommateurs soucieux de ne pas impacter la planète sont en croissance. »
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Les deux frères lorgnent aussi sur les marchés auparavant trustés par les produits plastiques, aujourd’hui interdits, que le bambou peut remplacer.
Il s’agit d’une démarche économique certes mais aussi environnementale.
Enfin, le bambou « n’a pas d’ennemi donc ne nécessite pas de traitements chimiques. »
Afin d’éviter aux rhizomes de s’étendre, les frères ont creusé quelques fossés entre les rangs.
Un système d’arrosage a été intégré « mais il craint davantage le trop d’eau, que les fortes chaleurs, donc on en utilisera peu. »
Pratique : Cagnotte lancée sur le site Internet gofundme.com ; Facebook : les bambous de François.
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