Regardant les anciens malades présents dans la salle à Segré (Maine-et-Loire), vendredi 2 juillet 2021, la coordinatrice bénévole de la Ligue contre le cancer du Maine-et-Loire pour l’Anjou bleu, Monique Gasnier, a avoué être impressionnée par la solidarité qui s’est créée.
Inscrits depuis novembre 2019 soit l’année de l’ouverture de l’espace Ligue de l’Anjou bleu, Raymond, 72 ans et Colette, 70 ans, ont vu naître un lien fort.
"On se connaissait avant mais au fil des mois, une amitié s’est créée", expliquent-ils.
Une grande discrétion
Touchés il y a peu par la maladie, ces deux retraités segréens auparavant dans le social et la banque, ont suivi les activités proposées comme le groupe de parole.
"Cela permet de rencontrer des personnes avec le même problème", détaille Colette. "C’est plus facile d’en parler là-bas qu’avec des proches. On se confierait davantage car on est bien accueillis".
Un avis partagé par Raymond. "Le groupe de parole peut faire peur au début mais finalement chacun dit ce qu’il veut", poursuit-il. "On s’engage à ne pas révéler ce qui a été dit".
Ce dernier est également revenu sur les bienfaits des activités physiques adaptées proposées par les bénévoles.
"Le sport aide à supporter les traitements et ses effets secondaires", indique-t-il. "Je faisais des cours de Pilâtes pour travailler sur la musculation profonde".
Perturbés par le confinement
Face à la pandémie Raymond et Colette ont dû suivre des cours en distanciel. "J’ai eu plus de mal, c’était plus compliqué pour ma part", admet Colette. "C’est plus difficile pour se faire connaître", reprend Raymond qui n’a pas fait de visio.
Sur la voie de la guérison, les deux compères ne peuvent que "faire l’éloge" de l’espace Ligue contre le cancer de l’Anjou bleu.
"À l’avenir, on pourrait ouvrir un club des anciens de l’espace Ligue, qui sait", s’amusent-ils.
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