“Je ne pense pas qu'il y ait de dons pour le dessin. Mais une succession d'échecs et de petits progrès qui amènent à la création” répond Olivier Raynaud à une question du public réuni à Château-Gontier (Mayenne) pour le rencontrer.
Pour lui, le talent de dessinateur ne résulte pas d'un don, mais bien d'un travail et d'une passion. Pourtant, l'homme est presque “né avec un crayon dans la main” comme le souligne, Jean-Marie Mulon, directeur du festival.
Dès ses 7 ans, il publie son premier dessin dans la revue d'époque Pilote, avant d'intégrer les beaux-arts.
Lui qui vient d'une famille de dessinateurs, de par son père Claude Raynaud et son oncle, Jacques Faizant, baigne dans un univers qu'il ne quittera jamais.
La Tribune, Les Echos, Le Figaro, Le Monde ou encore le journal télévisé de TF1... Il imagine pendant plusieurs années des œuvres sans légende qu'il souhaitait "accessible à tous".
Le dessin dans le journalisme
Aujourd'hui, Olivier Raynaud expose 29 de ces dessins à la médiathèque de Château-Gontier dans le cadre du Presstival Info. Un festival de presse qui aura lieu pour la dixième année dans la ville en novembre 2021 sur le thème du journalisme de demain.
L'occasion pour l'homme de laisser place à la réflexion sur le métier de dessinateur de presse et son avenir. “ La presse a oublié sa fonction de distraire. On en est venu à la naissance d'un dessin contestataire moins journalistique.”
À lire aussi
Olivier Raynaud a maintenant rangé ses crayons de presse, et créé des logos pour des marques et entreprises. Mais sa passion et son amour du journalisme sont toujours là.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.