Certains l’ont peut-être oublié mais le bois de La Ferrière, près de Segré (Maine-et-Loire) a longtemps été un terrain foulé par les jeunes militaires.
« Il a été acquis en 1973 par l’Armée. Elle recherchait une piste à proximité d’Angers pour faire les classes des appelés », explique Christian Méchineau, gestionnaire immobilier à la Défense depuis 1986.
Jusqu’en 1989, le site servira de base d’entraînements. « Et cela faisait aussi office de terrain d’exercice pour l’explosif. » Depuis, tout a été désactivé avec la disparition du service militaire national début des années 2000.
La surveillance
Si l’Armée souhaite conserver cet espace naturel, la distance avec Angers n’aide pas pour assurer une surveillance. « C’est un gros point noir pour le service d’infrastructure de la Défense. On ne peut pas être continuellement présent », note le Capitaine Dominique Florent, du commandement de la base de défense Angers-Le Mans-Saumur.
Aujourd’hui, parallèlement à la présence de l’ONF depuis 2017, l’Armée a établi un lien avec la société de chasse militaire d’Angers. « Elle a un bail depuis 1989 pour la chasse entre septembre et février. »
« Cette double présence de l’ONF et des chasseurs permet d’éviter tout débordement, même si on a quand même parfois quelques dépôts sauvages ou des promeneurs », ajoute Christian Méchineau.
D'autres zones
L’Armée dispose de différentes zones comme celle à cheval sur La Ferrière et L’Hôtellerie : la forêt de Fontevraud, le camp d’Auvours en Sarthe et la forêt de Terrefort à Saumur.
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