Régulièrement interpellée par les revendications du Comité d’habitants unis pour la tranquillité (Chut), la mairie de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire) ne compte pas pour l’instant effectuer de nouveaux travaux.
"On les a souvent rencontrés. On pense avoir fait ce qu’il fallait", explique Joseph Galon, adjoint au maire en charge des travaux, mardi 27 juillet 2021.
"Pour l’instant, de nouveaux travaux ne sont pas prévus dans le mandat et dans notre plan pluriannuel d’investissement."
Près de 50 000 € de travaux
Après des études sonores sur trois zones en 2016, l’élagage a été entrepris sur la totalité du merlon (360 mètres) avant le début des travaux en 2018 et la création d’un mur de soutènement en géoalvéole de 4,50 mètres de haut sur 20 à 30 mètres de long.
Le rehaussement a été convenu en 2018. Le coût total de cette opération est estimé entre 45 000 et 50 000 €.
"Après un premier rehaussement en 2018, on a décidé après avoir fait de nouvelles études, de le rehausser à nouveau d’environ un mètre, pour une fin des travaux en 2020".
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Une réduction de 10 à 5 décibels
"Cela nous a permis de gagner trois mètres de largeur. Tous les ans, on a entrepris quelque chose", souligne Joseph Galon.
Sur les deux premières zones identifiées, le bruit a été respectivement réduit de dix décibels pour une période comprise entre 6 h et 22 h, et de cinq décibels par rapport aux seuils précédents.
Cependant, la “deuxième tranche” demandée par le collectif du quartier de Renier concerne la troisième zone.
Des bruits courants
"On s’est dit que ce n’était pas important par rapport au reste, car la sensation auditive de cette zone correspond à des bruits courants (entre 50 et 55 décibels)".
Pour ce dernier, le problème vient à la base de la réalisation de merlon. "Les premières études ont prouvé que le merlon était près des maisons".
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"Il aurait dû être au ras de la route, mais le ramener nécessiterait des coûts assez élevés et démolir tous les arbres. On n’arrivera jamais à arrêter pleinement le bruit, il y en aura toujours quoiqu’il arrive."
De là à imaginer une solution avancée par certains riverains, soit la construction d’un mur antibruit ?
"Un mur antibruit ne pourrait être envisagé que dans la mesure où l’on atteindrait des seuils beaucoup moins raisonnables en permanence comme 80 décibels", fait comprendre Joseph Galon.
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