« L’histoire locale, c’est toute ma vie. » A 24 ans, Jean Luard est un jeune homme animé par une passion dévorante qu’il partage dès qu’une occasion se présente. Il se dévoile en cet été 2021.
Depuis qu’il a 16 ans, son attention et sa vivacité sont focalisées sur l’histoire de sa ville, où il a grandi avec sa famille.
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« J’ai toujours aimé l’histoire. On parle toujours de la grande histoire mais je me suis demandé ce qui s’était passé à Segré. »
S’il a suivi des études de commerce après son baccalauréat, Jean Luard n’a pas pu rester longtemps loin de sa passion. « Ensuite, j’ai fait des études d’histoire de l’art sur l’architecture et l’histoire de l’Anjou. »
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Agent commercial dans l’immobilier, il utilise son savoir dans l’exercice de sa profession. « On vend des maisons historiques », glisse Jean Luard.
Son temps libre, il le consacre à cette passion pour l’histoire de Segré et de l’Anjou. La liste de ses occupations liées à ce passe-temps est longue. Il est membre de la commission histoire de Segré depuis trois ans, ce qui lui permet de « bénéficier de la mémoire des anciens qui en font partie. C’est un échange. »
Ouvrages, visites et associations
Jean Luard est aussi danseur au sein de l’Avant-Deux du Haut-Anjou, un groupe folklorique qui existe depuis 40 ans, il est vice-président du réseau des acteurs du patrimoine de l’Anjou bleu, il fait partie de l’association Passé présent patrimoine du Bourg-d’Iré et de l’association de sauvegarde du collège de Combrée.
Des livres
En 2018, il a signé un livre sur Alfred de Falloux qui traite de l’histoire de son château, et un autre livre sur l’agriculture en Anjou.
Il sort bientôt un ouvrage sur le château du Patys, à Marans (Maine-et-Loire). Ce lieu historique était la demeure d’enfance de l’auteur Hervé Bazin où se déroule son roman le plus connu : Vipère au poing.
Depuis maintenant sept ans, il travaille sur un projet colossal : l’écriture d’un livre sur Segré.
En plus de ces nombreuses activités et réalisations, Jean Luard propose depuis deux ans des visites guidées historiques dans Segré.
« Je fais des visites en français, en anglais, pour des lycéens… J’aimerais faire beaucoup plus pour que les gens découvrent qu’il y avait à Segré un château fort, des grandes industries… », s’enthousiasme le jeune homme qui aimerait la création d’un musée à Segré qui pourrait notamment évoquer le train, les tanneries, le port.
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