En 2020, Sarah Pétreault, originaire de Segré (Maine-et-Loire), a ouvert une “école de l’agroécologie voyageuse” avec son acolyte Opaline Lysiak.
Alors que la première promotion de ce projet ambitieux se termine en cet été 2021, Sarah Pétreault va quitter l’aventure pour se consacrer à autre chose.
« J’ai décidé de terminer la première promotion et de ne pas me relancer dans la gestion de la seconde. Nous n’avons pas eu les appels à projet que l’on espérait et on ne veut pas facturer trop cher l’année aux étudiants. »
Du bénévolat
Depuis les débuts de cette école, Sarah Pétreault intervient bénévolement. Un statut qui devient incompatible avec son autre grand projet : la reprise, avec son compagnon, de la ferme de ses grands-parents.
Même si elle n’intervient plus au sein de l’école d’agroécologie, Sarah Pétreault est contente de savoir que ce projet va continuer, sous une autre forme.
« L’école s’installe à Montrieux-en-Sologne, dans le Loir-et-Cher. Pour la première promotion, on va clôturer l’année à Challain les 19 et 20 août 2021. On va faire un bilan et une petite fête. Les intervenants sont invités », annonce Sarah Pétreault.
L’école va évoluer pour basculer vers un statut associatif. L’an prochain, elle doit être reconnue par Pôle emploi.
« Une graine a été semée. J’ai déjà rencontré les étudiants de l’année prochaine. Certains veulent venir à Challain, notamment pour monter des serres. On va aussi faire le lien avec Sayed Sadat, le nouveau maraîcher du potager du château de Challain pour que les étudiants puissent l’aider sur des problématiques agronomiques. »
Des hectares à cultiver
Avec son compagnon Killian Conesa, Sarah Pétreault se lance dans l’agriculture. Le couple prévoit d’exploiter une dizaine d’hectares, un pour la vente directe, un autre pour le demi-gros en fournissant des cantines et de petits commerces du secteur.
Huit hectares serviront de prairie et ils auront des poules pondeuses.
« On va commencer la conversion en bio en octobre 2021. Nous allons plus ou moins adapter l’agroécologie au maraîchage, ce qui s’appelle le maraîchage sur sol vivant où nous essaierons de limiter le travail du sol avec le paillage, des couverts végétaux… »
Pour la jeune femme, leur projet agricole fait appel à un état d’esprit similaire à celui de l’école :
Bientôt, les consommateurs ou les enfants du Segréen pourront découvrir les légumes de cette ferme dans des boutiques ou dans les assiettes des cantines. Ils croiseront peut-être aussi des étudiants de l’école d’agroécologie en stage.
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