Ce site remarquable du vallon de Misengrain à Noyant-la-Gravoyère – classé espace naturel sensible depuis 2011 par le département de Maine-et-Loire – est composé des étangs de Saint-Blaise, la Corbinière et la Coudre.
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Tous les trois sont formés par le ruisseau du Misengrain et présentent une grande diversité d’espèces animales et végétales rares ou menacées.
Ecosystèmes méconnus
De récents travaux confiés aux ingénieurs et aux techniciens de rivière du Syndicat du bassin de l’Oudon (SBO) ont permis de mettre en lumière des écosystèmes méconnus.
Une espèce d’odonates faisant l’objet d’une protection nationale a été identifiée lors des travaux de recherche. Il s’agit d’une libellule rare, la cordulie à corps fin (Oxygastra Curtisii).
Elle a été découverte dans le vallon du Misengrain près d’une zone humide située à proximité de l’ancienne cité ardoisière du Bois I et de l’étang de la Corbinière à Noyant-la-Gravoyère.
Une figure emblématique
Le SBO a fait appel à deux artistes de Centrale 7 pour réaliser une sculpture mobilier en forme de libellule. L’idée du projet est que leur œuvre devienne la figure emblématique de cette zone humide du Bois I.
Intitulée Bancodonate, leur sculpture à une double fonction. Elle illustre la présence de libellules dans le vallon de Misengrain et invite les promeneurs et randonneurs à profiter de cette structure métallique en forme de banc.
On peut y faire une halte, se reposer un instant. Cette étape peut-être aussi l’occasion d’en savoir davantage sur l’origine de cette zone humide intitulée Le Travers-Bancs de la Gravoyère.
Sur les lieux, un panneau d’interprétation relate l’existence d’une galerie de 420 mètres de long creusée de 1881 à 1883 à partir du flanc de coteau.
Elle permettait d’atteindre le gisement de minerai de fer en traversant les schistes.
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Intérêt géologique
Outre son intérêt géologique et historique (présence des vestiges d’un château du Moyen Age), le vallon du Misengrain abrite plusieurs espèces de chauves-souris, une grande diversité de reptiles tels que les couleuvres vipérines, à collier ou d’Esculape.
Les amoureux de la nature peuvent également y contempler la Litorelle à une fleur, petite plante vivace rare en Maine-et-Loire.
En empruntant le circuit de 3,8 km “Dans les pas des Perreyeux”, les visiteurs découvriront un étonnant escalier de 52 marches taillées dans le schiste ardoisier au Moyen Age ou encore le ruisseau rouge dont la couleur provient des écoulements du minerai de fer.
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