Vincent Sanchez d’Arquenay, habitant aujourd’hui de Cossé-le-Vivien (Mayenne), a créé le 1er avril 2020 Restauration de véhicules rétro (R.V.R). Il est autodidacte.
Il est devenu mécanicien de poids lourds et engins de carrière, avec une spécialité : les pneus.
Deux salariés, un apprenti
Sa femme, Charlène Cordier, l’a poussé a créé R.V.R.
"Elle a trouvé le local et je me suis lancé comme cela en plein confinement en réparant une voiture sur quatre parpaings !"
Sous statut autoentrepreneur, huit mois après il passe en SARL tant l’activité a décollé.
Il embauche aussi un carrossier peintre et un "homme à tout faire". Bientôt un apprenti gonflera les rangs.
Vincent Sanchez a rapidement acheté une cabine de peinture "car je n’étais pas content du résultat des sous-traitants." Perfectionniste, il envisage aussi de créer son atelier de sellerie.
L’activité a décollé rapidement. "Je me suis lancé dans l’inconnu et aujourd’hui j’ai un planning de restauration complète rempli sur trois ans."
Des bijoux
Ses clients sont beaucoup du secteur.
L’équipe va jusqu’à chercher les véhicules.
Dans le garage, de véritables bijoux dont la valeur approche pour certains 250 000 €.
"On travaille actuellement sur une Talbot construite uniquement entre 1947 et 1950. Il faut se casser la tête parfois pour les pièces détachées, mais je commence à avoir un bon réseau." Jaguar Type E, Talbot Lago Record, 403, 2 CV…
Souvent il s’agit "de véhicules à histoire, de famille, dont les enfants héritent aussi et qu’ils veulent remettre en état."
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.