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Ils ont sauvé les deux autels de Marigné

Actualités. A Marigné (Maine-et-Loire) deux autels qui menaçaient de s'effondrer ont bénéficié d'une grosse restauration durant l'année 2021.

Ils ont sauvé les deux autels de Marigné
Cédric Courtois, en pleine explications de la restauration de deux autels dans l'église de Marigné (Maine-et-Loire) en 2021.

Une grosse restauration de deux autels de l'église de Marigné, commune déléguée des Hauts d'Anjou (Maine-et-Loire) a eu lieu durant l'année 2021.

"Nous ne sommes pas passés loin d'un drame, ça urgeait !", s'accordaient les différents partenaires de la restauration des deux autels de l'église Saint-Pontien.

Depuis des années, l’association de Saint-Sébastien présidée par Jean-Claude Branchu, a œuvré pour leur restauration.

En 2020, lorsqu’un diagnostic et un devis ont été présentés, le dossier a vraiment été lancé. Les travaux ont débuté en décembre 2020.

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Un gros travail

L’église, inscrite à l’inventaire des monuments historiques, a été construite au 16e siècle sur les vestiges d’une ancienne chapelle. Elle abrite deux autels de 1800 : l’un de la sainte Vierge, l’autre de Saint-Sébastien, le patron de la paroisse.

Le recollement de 2015 soulignera la nécessité de travaux. Lors de la réception des travaux, jeudi 26 août 2021, Véronique Langlais, maire déléguée, a expliqué :

« Les éléments se mettaient à tomber au moment où je les enlevais », confirme Cédric Courtois, tailleur de pierre, qui habite juste à côté de l’église.

Il a tout refait de A à Z, en retrouvant même du marbre que l’on croyait disparu.

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« J’avais besoin de Sarrancolin framboise mais il n’en existait plus, la veine ayant été épuisée. Et puis, la carrière en refaisant un référencement, a retrouvé une plaque par hasard. »

Cédric a même retrouvé le petit doigt de Saint-Sébastien disparu depuis des années !

La partie bois a, elle, bénéficié des talents d’Arnaud Ménard, menuisier à Morannes-Daumeray.

18 000 €

La restauration aura coûté plus de 18 000 € TTC, soutenue par la Drac (30 %) et le Département (25 %).

Le reste à charge pour l’association est donc de 7 000 € environ. Le résultat a été salué par tous.

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Mais Cédric courtois a prévenu : l’un des murs sur l’un des deux autels « est boursouflé et sonne creux, attention. »

Aussi, pendant sa restauration, il a constaté que l’une des colonnes d’un autel tremblait beaucoup quand les cloches sonnaient le dimanche.

Avertie, la municipalité a enlevé une cloche et diminué le temps de sonnerie.

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