A chaque été ses mouvements en gendarmerie. La compagnie de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire) accueille depuis le 1er août 2021 le capitaine Yann Favennec qui vient de quitter la brigade de Cerizay, dans les Deux-Sèvres.
Commandant en second de la compagnie, aux côtés du commandant Bruno Gauvillé, cette arrivée sonne comme un nouveau challenge pour le militaire de 42 ans qui a déjà bien roulé sa bosse.
La passion du football
D’entrée de jeu, le capitaine annonce la couleur : "J’ai un parcours atypique", sourit-il. Et c’est peu dire !
La carrière du gendarme a commencé loin de l’uniforme bleu. Après une formation de professeur de sport, il avait fait le choix de s’orienter vers une maîtrise “activité physique adaptée” qui aboutira sur trois ans et demi de travail en tant qu’éducateur spécialisé.
En parallèle, le football occupait une place importante, en évoluant jusqu’au niveau Nationale 3 à Coulaines, dans la Sarthe.
"Mais après une blessure j’ai dû rejoindre le banc", souligne-t-il. Alors âgé de 22 ans, ce passionné du ballon rond restera quand même sur le terrain, comme entraîneur auprès de jeunes pendant une saison, avant de mener l’équipe première du club de Pontlieue.
Déjà, à l’époque, les recommandations pour intégrer la gendarmerie se multipliaient.
Sa carrière prendra un tout autre tournant en 2007 en créant sa société de vente de menuiserie PVC aux particuliers. Mais le Sarthois cédera finalement aux appels de la gendarmerie qu’il intégrera en 2010.
Depuis 2010
Premiers pas donc à l’école des sous-officiers de Châteaulin, dans le Finistère avant de rejoindre la Garde républicaine au sein du premier régiment d’infanterie de Nanterre, en 2011. "J’étais engagé dans la sécurisation du palais de l’Elysée", précise-t-il avec modestie.
Il s’orientera vers la gendarmerie à l’échelle locale, dite départementale, en 2017. En tant que lieutenant, à la tête de la communauté de brigade de Cerizay. "Durant ces quatre années, ce fut un réel épanouissement avec les équipes et au contact des habitants et acteurs du territoire."
A Segré depuis début août 2021, ce père de trois enfants glisse avec un sourire : "Segré, c’était mon premier vœu."
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