Ancien responsable du parc Saint-Fiacre à Château-Gontier (Mayenne), retraité depuis 2017, Jean-Jacques Gendry, officier du Mérite agricole, l’homme de confiance continuait de veiller sur le marché aux veaux. Le 30 septembre 2021, il arrête.
Mais il passe la main. Le 30 septembre 2021. Un jeudi.
Après 26 ans de bons et loyaux services, Jean-Jacques Gendry tend le flambeau à Lionel Hurfin, 42 ans, qui était chauffeur de la balayeuse de la ville de Château-Gontier (Mayenne) depuis 2017.
Mais surtout ancien éleveur à Ampoigné (Mayenne) pendant une dizaine d’années.
Les impacts négatifs des crises
Depuis le printemps dernier, Lionel Hurfin observe la manière de travailler de la vingtaine d’apporteurs, les petites habitudes de chacun (négociants, abattoir...).
Quand Jean-Jacques Gendry succéda à Paul Cribier, en 1995, plus de 5 000 veaux étaient apportés.
En 1983, les quotas laitiers provoquent la chute. En 2001, le marché ferma 10 semaines à cause de la fièvre aphteuse.
En 2021, ce sont 600 à 800 veaux négociés seulement.
A 66 ans, Jean-Jacques Gendry espère voir perdurer le marché aux veaux.
En regardant dans le rétro, les souvenirs s’amoncellent. Parmi les bons : les journées de la gastronomie entre 1995 et 2000 ; le développement à l’export vers l’Espagne après 2001 ; la construction en 2018 de l’espace Saint-Fiacre ; la mise en place d’outils de gestion de traçabilité.
Jean-Jacques Gendry n’oublie pas non plus l’accueil à deux reprises de la fédération nationale des marchés de bétail vif, des temps forts.
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