L’Abbaye de la Roë, un phénix de grès rose. Sorti en cette rentrée littéraire 2021, ce livre est tiré à 220 exemplaires. Il comprend 140 pages illustrées. Retour sur huit siècles de l’abbaye à La Roë (Mayenne), grâce à l'historienne locale de Craon (Mayenne), Evelyne Ernoul.
L'abbaye a connu ses heures de gloire au Moyen Âge. Evelyne Ernoul a compilé des sources très dispersées : dictionnaire de l’abbé Angot, écrits de Diego de Bodard, Jean Bienvenue, Fabrice Lachaud, Jacques Mallet, Jacques Le Goff, des références en histoire.
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Le recueil de chartes (transcription des titres de propriété et privilèges temporels d’une église ou d’un monastère), le cartulaire de la Roë du 12e siècle est une mine d’or. On y voit les conditions de la fondation de l’abbaye en 1096.
Des figures marquantes
En 1098, l’abbaye de la Roë (Mayenne) devient une paroisse, point de départ d’autres paroisses et de la nécropole des barons.
Issus du milieu aristocratique, cinq ermites vivent sous la règle de Saint-Augustin. Plusieurs figures marquent l’abbaye : Robert d’Arbrissel (1047-1116), fils de prêtre, prédicateur. Le pape Urbain ll s’en servit pour prêcher la croisade. L’évêque d’Angers, relais du pape, fondera la paroisse de la Roë, et une soixantaine d’autres, comme à Livré, Chemazé (Mayenne), etc.
Aux 11e et 12e siècles, le comte d’Anjou, mué par un esprit de conquête, marche sur la Bretagne. La Roë est un poste avancé. A la fin du 15e siècle, l’abbé Guy Leclerc évêque de Saint-Pol-de-Léon (Bretagne).
Le déclin de l’abbaye de La Roë (Mayenne) viendra des crises : les guerres, la Révolution, les disettes. En ruine, le cloître et le clocher ont disparu, le 20e siècle s’attachera à sauvegarder ce qu’il en reste.
Pratique : livre en vente 20 € à l’Espace culturel, au Super U et U Express à Château-Gontier (Mayenne), à Craon (Mayenne) et à la Fnac.
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