La CFTC santé sociaux a lancé un préavis de grève fin septembre 2021 pour demander que les sages-femmes aient le même statut que les autres professionnels à responsabilité médicale à l’hôpital. Les sages-femmes de l'hôpital du Haut-Anjou, à Château-Gontier (Mayenne) suivent le mouvement.
Les sages-femmes réclament une revalorisation salariale correspondant à celle des autres professions médicales, la révision des décrets de périnatalité pour des effectifs adaptés aux niveaux des maternités. Egalement, la fin de la précarité des contrats et l’intégration universitaire en urgence de toutes les écoles de sages-femmes.
Reconnue profession médicale en 1803, la sage-femme a connu un âge d’or au 19e siècle, avant de perdre en visibilité.
Des compétences accrues
Depuis 2002, les études pour devenir sages-femmes durent cinq ans, dont une année de médecine. Les sages-femmes hospitalières, libérales, ou du secteur de la protection maternelle infantile assurent le suivi des grossesses, la préparation à l’accouchement, la rééducation du périnée, l’entretien prénatal préventif (tabac, alcool), etc.
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Corinne Gonnier est sage-femme au centre hospitalier du Haut-Anjou à Château-Gontier (Mayenne), depuis 2008. Elle constate une évolution.
C’est pourquoi la vingtaine de sages-femmes du centre hospitalier du Haut-Anjou à Château-Gontier (Mayenne) soutient le mouvement national de grève.
En début de carrière, une sage-femme touche environ 1 700 € nets, et à la fin, 2 800 €. A préciser cependant que les salles d’accouchement au CHHA fonctionnent pendant ce mois de grève, elle sont assignées ou réquisitionnées). Jeudi 7 octobre 2021 à Paris a eu lieu un grand rassemblement des sages-femmes.
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