Eugène Chevalier est un agriculteur retraité âgé de 81 ans. Il vit à Mayenne et possède un terrain à Athée (Mayenne). Mardi 19 octobre 2021, il a entamé une grève de la faim devant la sous-préfecture de Château-Gontier pour "demander l'application d'une décision de justice".
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Muni d'un siège de camping, de quelques bouteilles d'eau, d'un livre et d'une tente, il a pris place devant la maison de l’État, sur une place de parking.
Le choix du désespoir
Calme mais déterminé, Eugène Chevalier espère attirer l'attention de l’État sur sa situation.
"Après la décision de justice en septembre 2020, la trêve hivernale est arrivée. Nous sommes à la veille d'une trêve hivernale et le camping-car est toujours là. Je ne fais pas ça de gaieté de cœur mais par désespoir. J'espère que ça ne va pas jouer sur ma santé", confie Eugène Chevalier.
Cette histoire n'est pas unique. Beaucoup de propriétaires de terrains ou de maisons sont, en France, confrontés à ce cas de figure. Face à une situation qui peut paraître absurde, ils se sentent abandonnés, privés d'un bien qui est pourtant le leur.
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Eugène Chevalier se dit prêt à rester devant la sous-préfecture, jour et nuit, sans manger, jusqu'à ce que son terrain soit débarrassé de ce camping-car et de son propriétaire.
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