Considérée comme un “pilier” par certains membres du Festival Ateliers Jazz de Meslay-Grez (Mayenne), Jocelyne Tessier sera une nouvelle fois de la partie pour la 24e édition se déroulant du 29 octobre au 1er novembre 2021.
Cependant, il s’agira cette fois-ci pour la bénévole âgée aujourd’hui de 69 ans, d’un retour aux sources, anciennement responsable de la commission cuisine pendant plus de 15 ans.
« J’ai décidé il y a deux ans de redevenir une simple bénévole », explique la mère de famille de quatre enfants. « A l’époque des ateliers bœufs, on veillait tard. Ces dernières années, on était content quand ça se terminait », rit-elle.
« A force, je ne pouvais plus continuer en cuisine, car c’était épuisant, mais je ne me serais pas vue arrêter complètement, car j’ai aussi besoin de ça ».
Jeune retraitée et bénévole à la bibliothèque de Meslay-du-Maine (Mayenne), Jocelyne se laisse tenter par le Festival Ateliers Jazz géré à l’époque par l’office culturel, lors de la deuxième édition en 1999.
« Au début, je m’occupais du bar et des services de repas », poursuit-elle. « Je faisais ce que l’on me disait. J’étais là plus pour dispatcher. »
Affaire de famille
« Après la création des commissions, je me suis dit que comme j’étais déjà là, autant continuer en cuisine. Quand l’association a été créée, j’ai intégré le bureau. »
L’occasion également pour son mari devenu bénévole trois ans plus tard et les enfants de goûter aux joies de ce rendez-vous.
« Ma fille a aussi été bénévole quelque temps et mon fils vient tous les ans en tant que spectateur ». Au fil des années, la bénévole originaire de Madré dans le Nord-Mayenne garde en tête de nombreux souvenirs.
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Plein de souvenirs
« J’ai aimé la période bar et l’ambiance à l’entracte. Ce qui me manque le plus depuis que je ne suis plus au sein de la commission cuisine, c’est le contact que j’avais avec l’équipe, la préparation ensemble.»
« On avait une équipe solide avec des prises de bec mais aussi des fous rires », sourit-elle.
« Avant la pandémie, on avait pour habitude de faire une soupe à l’oignon que l’on partageait après les concerts avec les spectateurs, les artistes, les bénévoles et les organisateurs. »
Renouer le contact
Pour cette manifestation organisée exceptionnellement cet automne à la place de la période de l’Ascension en mai, Jocelyne espère un contact renoué avec le public après deux années de disette.
« On a tous pris un coup socialement. C’est bien que le festival redémarre, ça va nous inciter à reprendre et renouer ce contact ».
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