Jeudi 4 novembre 2021, environ 150 salariés de la Toque Angevine ont manifesté à Segré (Maine-et-Loire).
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C’est la première fois que l’intersyndicale CFDT-FO se mobilise pour une même revendication à l’échelle du groupe LDC, leader de la volaille au niveau européen.
Jeudi matin à Segré, sur le site de la Toque angevine installé dans la zone industrielle d’Étriché, Emmanuel Cussonneau, le délégué syndical CFDT et Jean-Christophe Ferey, délégué FO, ont expliqué les raisons de leur mécontentement.
"Pendant la crise sanitaire, ont indiqué les deux syndicalistes, une volonté politique s’est exprimée clairement en faveur des salariés de la deuxième ligne dans le secteur de l’agroalimentaire".
Partant de ce constat, des négociations entre directions et syndicats ont été menées au niveau de toutes les branches.
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Prime à un coup
Entre septembre et octobre, toutes les explications avancées par les syndicalistes n’ont rien changé au résultat des négociations.
"Le groupe LDC est resté sur sa première proposition d’une prime à un coup et les directions ont menacé de supprimer cette prime à ceux qui feraient grève".
La réponse des syndicats a été immédiate. "On n’accepte pas ce chantage". L’appel à la grève a été maintenu par l'intersyndicale.
Sous la pression
À Segré, cela s’est traduit par un arrêt des lignes de pizza (seulement deux sur six sont restées en activité) et de sandwich (trois sur douze ont fonctionné le temps de la grève de 10h30 à 14h30).
En Sarthe, les syndicats de la société LDC et CAVOL à Sablé ont fini par accepter la prime Macron. "Ils ont signé sous la pression", a indiqué Emmanuel Cussonneau.
À 14h, lors de la réunion entre syndicats et direction, chacun est resté sur ses positions. "On ne s’interdit pas de mener d’autres actions à l’échelle du groupe", a conclu le délégué CFDT.
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