Un terrain acheté récemment par la municipalité de Candé (Maine-et-Loire) a fait l’objet d’un débat mouvementé en conseil municipal.
En fin de réunion, jeudi 28 octobre 2021, Natacha Foubert, conseillère municipale, a souhaité intervenir en séance publique au sujet des travaux qui ont commencé sur un terrain que la commune vient d’acquérir.
Situé au-devant de l’église Saint-Denis, au long du petit cours d’eau du Mandis, il appartenait auparavant aux consorts Robineau. Selon la conseillère municipale, ce terrain délaissé était devenu un dépotoir.
Une mare artificielle
« La commission urbanisme élargie s’est penchée sur le dossier le 16 octobre », a confirmé Daniel Penven premier adjoint, en charge de la commission.
L’objectif de ce déplacement consistait à organiser le nettoyage de ce site.
Selon Daniel Penven, une « mare non naturelle » existait. Elle a fait l’objet d’un questionnement : fallait-il la combler ?
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Natacha Foubert, lors de son intervention en conseil municipal, a noté que les travaux de comblement ont déjà commencé.
« Tout le monde peut s’en rendre compte, je veux donc en parler en séance publique. Il existait une mare, avec toute une biodiversité qui avait son sens. Elle a été rebouchée. Je ne dis pas qu’il ne fallait pas la reboucher. Je dis qu’on devrait en rediscuter », a déclaré Natacha Foubert.
Besoin de concertation
Selon Daniel Penven, le sujet a fait l’objet d’une concertation : « Oui, il y a bien eu concertation. Sur place, les personnes présentes se sont exprimées et un vote a eu lieu. Une majorité a souhaité que la mare soit comblée. »
La conseillère municipale estime que cette question manquait de discussions.
L’adjoint s’est justifié : « Rien ne nous obligeait à la conserver. Garder la mare, aurait contraint la commune à vérifier les abords, et à entretenir. Il a été programmé une réunion de la même commission le 18 novembre pour envisager le réaménagement du site. »
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