Olivier Planchenault a créé son entreprise Planchenault paysage en 1999, installée à Champigné, commune déléguée des Hauts-d'Anjou (Maine-et-Loire) depuis 2004 route d’Angers.
Depuis 2001, il a accueilli et formé une cinquantaine d’apprentis.
Un sujet qui interpelle
Mais depuis la situation a évolué.
Alors la question de la mobilité et de l’habitat se pose.
Une problématique qu’il a évoquée avec d’autres à la soirée dédiée aux professionnels organisée par la commune des Hauts-d’Anjou le 4 novembre 2021.
"Les apprentis ont deux semaines de cours et deux semaines en entreprise. Ils doivent donc faire un choix : se loger soit proche de leur établissement, soit proche de leur entreprise, soit au milieu."
Et ce n’est pas simple car, en fonction du choix, ce sont des problèmes de mobilité qui apparaissent derrière.
Et Olivier Planchenault le rappelle : "Le temps de trajet domicile-travail est professionnel. Je dois m’en soucier." Et il a connu des apprentis "qui à 15 ans venaient en scooter par nos petites ou grandes routes pas toujours sûres. Moi comme les parents, on n’est pas toujours très sereins…"
Une résidence dédiée ?
Pour lui, le territoire souffre d’un manque "de structure dédiée aux apprentis, qui y logeraient de manière épisodique, sans avoir à se soucier d’un problème de chauffe-eau ou autre qu’ils pourraient avoir dans des appartements".
Les élus se penchent sur la question.
Maryline Lézé, maire des Hauts-d’Anjou, évoque "une réflexion sur la création d’une résidence pour les jeunes à Châteauneuf ou Champigné".
"Même s’il n’y a pas péril en la demeure, s’y pencher est une bonne chose avant de prendre du retard", souligne Olivier Planchenault.
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