Le 25 novembre 2021 correspond à la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
À cette occasion, les gendarmes de la compagnie de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire) reviennent sur l’évolution de la prise en charge des victimes.
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Pour rappeler l’importance du sujet, le capitaine Bruno Gauvillé, commandant la compagnie de gendarmerie, rappelle quelques chiffres marquants :
Au niveau local, le nombre de violences faites s’envole lui aussi depuis 2020.
Des évolutions
Et cela passe avant tout par la formation des gendarmes. "Dans chaque communauté de brigades (COB), ils sont tous formés à la prise en charge des victimes. Pour cela, il y a un référent dans chaque COB."
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Pour celle de Segré-Candé-Pouancé, c’est l’adjudant-chef Bruno Aubin qui répond à cette mission de référent violences intrafamiliales et qui forme lui-même les militaires.
Cette nouvelle approche de prise en charge des victimes vise à apprendre les pratiques de la procédure pénale, comment accueillir et parler à une victime, comment la protéger, quels partenaires (comme une association) solliciter, comment prendre en charge et protéger les enfants, etc.
"Avant, on était sur une prise en charge très technique et judiciaire, maintenant on prend les choses dans leur ensemble", souligne Bruno Gauvillé.
Les gendarmes énumèrent également d’autres dispositifs mis en place : la ligne téléphonique 3919 pour signaler et recueillir la parole des femmes, l’ordonnance de protection, le bracelet anti-rapprochement, le durcissement des sanctions envers les auteurs de violences, etc.
"Il faut le signaler"
Mais le plus important aux yeux des gendarmes reste que les victimes doivent signaler ces faits de violences (sans obligatoirement porter plainte si jamais elles ne se sentent pas prêtes).
Se tourner vers les associations
À l’échelle nationale, différentes associations d’aide aux victimes de violences conjugales viennent en soutien aux victimes.
Dans le Maine-et-Loire, l’association France victimes 49 est bien implantée. Les juristes et psychologues sont formés et spécialisés dans l’aide aux victimes et accompagnent des personnes au quotidien.
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L’association peut renseigner sur le dépôt de plainte et ses suites, la possibilité de se constituer partie civile à une audience, informer sur les procédures et mécanismes d’indemnisation ou encore l’organisation judiciaire.
À Segré (Maine-et-Loire), des permanences sont organisées à la brigade de gendarmerie, mais aussi à l’espace Saint-Exupéry. Et également à Pouancé (Maine-et-Loire).
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