Sur la place Aristide-Briand de Segré (Maine-et-Loire), un camion aménagé en commerce de prêt-à-porter de vêtements de seconde main pour les enfants, de 0 à 10 ans, s’est installé mercredi 17 novembre 2021.
Il s’agit du Kidiz Truck, une boutique ambulante lancée le 5 mars 2021 et imaginée par Ophélie Boigné, 31 ans, mère de deux filles de 2 et 5 ans.
« Ce sont un peu mes filles qui sont à l’origine de tout ça, rit-elle. J’ai imaginé la boutique que je rêvais d’avoir en tant que mère de famille car une boutique de vêtements d’occasion pour les enfants c’est rare, contrairement aux adultes. »
[iframe url="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fkidiztruck%2Fposts%2F359523522596472&show_text=true&width=500" width="500" height="693"]
Reconversion professionnelle
Après des études en BTS Management unité commerciale (MUC) et sept ans dans la banque et assurance, la jeune femme a fait le choix de la reconversion professionnelle, devenant autoentrepreneure dans la couture en juin 2018, avant ce projet.
« Lors de mon expérience en banque et assurance, je me suis rendu compte que ce n’est pas le genre de contact humain que je recherchais. Avec ce camion, la relation avec le client est différente car j’ai monté le projet autour de quelque chose que j’aime. »
À lire aussi
Écoresponsable
De ce fait, l’intérieur d’un camion a été aménagé avec des matériaux de récupération et du bois, en plus de l’installation d’un panneau solaire sur le toit pour l’électricité. « Pourquoi un camion ? C’est par soucis financier, indique-t-elle. »
« Ça permet aussi de changer d’endroit, de faire profiter tout le monde pour amener un service de proximité. »
« En ce moment, c’est une année test, je vais un peu partout dans le département pour caler des dates fréquentes. C’est déjà le cas au Lion-d’Angers, au Plessis-Grammoire (Maine-et-Loire). »
En parallèle, l’Angevine, installée au Lion-d’Angers depuis cinq ans, cherche un local en plus de son truck pour les dépôts de vêtements.
« Pour l’instant, il ne s’agit que de particuliers mais à l’avenir pourquoi pas récupérer des invendus d’autres commerces. Le but est d’utiliser au maximum les vêtements d’enfants pour faire reculer la surproduction. »
« Quand on voit combien de temps ça dure et combien ça coûte… »
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.