Accueillir un commerce c’est bien, mais s’il y a des clients, c’est mieux. Cette phrase résume bien la situation de la petite commune d’Armaillé, près de Pouancé (Maine-et-Loire).
Depuis le 26 juin 2021, l’épicerie associative de Challain-la-Potherie y installe son épicerie ambulante une fois par semaine, le samedi matin. De quoi faire le plein de produits locaux et de trouver les produits de première nécessité.
Seulement : on manque un peu de passage. « Au début, il y avait plus de monde, avec certainement ce côté nouveauté qui attirait, souligne Emmanuelle Galison, maire de la commune. Mais depuis plusieurs mois, la fréquentation a un peu baissé.
La maire de cette petite commune rurale d’un peu plus de 300 habitants souhaite surtout que les habitants ne soient pas déçus si un jour l’épicerie associative La Boutique décide de ne plus venir à Armaillé :
« Peut-être que cela veut dire que les habitants n’ont pas besoin de ce service, au moins on aura essayé. »
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Et d’ajouter : « Mais si les personnes sont intéressées pour garder ce service de proximité dans leur commune, il faut qu’elles se déplacent. »
À partir de 9 h 30
Rodrigo Diaz, salarié de La Boutique de Challain, s’occupe de la permanence de la boutique itinérante de Challain tous les samedis matin à partir de 9 h 30.
Depuis quelques semaines, faute de beau temps, c’est l’école qui accueille les rayons amovibles du commerce.
« On a certains clients fidèles qui viennent chaque semaine. Certains passent commande d’une semaine sur l’autre », explique-t-il.
C’est justement un point sur lequel Rodrigo Diaz souhaite insister pour inciter les habitants à se déplacer : la commande. Soit de produits locaux, soit, même, de fruits et légumes.
Autre argument d’Emmanuelle Galisson : « On peut trouver des produits locaux. C’est une chance. On ne dit pas qu’il faut venir faire toutes ses courses ici, mais on peut au moins peut-être se dire qu’on vient chercher un bon jus de fruit, du miel ou les rillettes du coin. »
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D’autres idées
La mairie et La Boutique réfléchissent également à l’organisation d’animations ou de temps forts réguliers.
« Il y a plein d’idées à étudier. Mais pour ça il faut que les habitants soient au rendez-vous », conclut Emmanuelle Galisson.
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