En date du 12 octobre 2021, le conseil municipal de Ménil (Mayenne) a décidé d’aménager le cimetière. Mais la chapelle n'est pas au programme alors qu'un mécène propose son aide financière.
Le projet de réhabilitation du cimetière de Ménil prévoit la création d'un jardin du souvenir ainsi qu’un ossuaire. Les allées seront enherbées, pour lui apporter un aspect paysager. Coût : 85 515 €.
Mais la restauration de la chapelle, qui date de 1789 et où les dépouilles des curés qui se sont succédé ont été déposées, n'est pas incluse dans ce programme. Un habitant de Ménil (Mayenne), Georges Fouassier, a proposé de prendre à sa charge les travaux.
En février 2021, la maire de Ménil, Patricia Bresteaux, a évoqué la réhabilitation de cet édifice cultuel pour le mettre en valeur.
Mais entre la première édile de la commune de Ménil et Georges Fouassier, le dialogue semble compliqué.
Georges Fouassier affirme avoir démarché des artisans locaux (maçon, menuisier, peintre) qui lui ont remis des devis. Le 22 février 2021, il a sollicité un rendez-vous avec la maire pour évoquer un quatrième don de sa part en faveur de son village, auquel il est très attaché.
Un donateur vexé
Depuis 2017, Georges Fouassier, ce généreux donateur a déjà offert ses services à la commune, en permettant la restauration du bac de Ménil (Mayenne), la création de la passerelle sur l’écluse et en offrant deux tentes bivouacs au camping.
Estimant qu’il n’a pas reçu de réponse du maire, vexé, Georges Fouassier a adressé un courrier le 26 mars 2021 à Patricia Bresteaux, regrettant son indifférence.
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Patricia Bresteaux lui a répondu par courrier le 1er avril 2021.
Expliquant qu’elle ne refuse pas sa proposition, Patricia Bresteaux termine son courrier par des mots d'ouverture au dialogue.
Conflit personnel
Cette dernière phrase montre le contexte tendu dans lequel s’inscrivent les relations entre Georges Fouassier et la maire de Ménil (Mayenne).
Interrogée, Patricia Bresteaux confie son point de vue.
S’il semble s’agir d’une querelle de clocher, les malentendus de cette histoire pourraient avoir au moins un tort : celui de porter préjudice à la restauration d’un édifice qui le mérite.
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