François Blondeau, 59 ans, a créé en mai 2021 une page Facebook dédiée à sa commune : Cossé-le-Vivien (Mayenne). En seulement quelques mois, sans publicité, cette page affiche près de 400 abonnés, à sa grande surprise.
Photos et docs
La petite histoire de Cossé est née ainsi.
Et le groupe s’est vite structuré.
« On est un noyau dur d’une quinzaine de personnes passionnées. Nous mettons des photos des rues, des bâtiments patrimoniaux, des anciens magasins, d’événements, des clichés de famille aussi. Mais d’autres peuvent le faire aussi, on les invite d’ailleurs à le faire. »
Ainsi, vous pouvez découvrir la vie à Cossé à différentes époques, retrouver l’ancienne piscine, l’évolution du musée Tatin, les commerces d’antan, etc.
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Un réseau s’est vite tissé, « j’ai même retrouvé des vieux amis grâce à cette page ».
Les abonnés réagissent, mentionnent, expliquent : « Ce ne sont que des propos sympas, on ne veut pas autre chose. »
Archives familiales
François Blondeau, agent d’entretien au CFA des 3 villes à Laval et Château-Gontier et aux lycées Buron et Réaumur de Laval, a fait vivre cette page « à un moment où j’ai connu le chômage ».
Avec la reprise d’un travail, il a moins le temps. Et puis le stock s’est un peu épuisé.
Il les trouve dans les archives de son père Pierre Blondeau (décédé), l’ancien horloger-bijoutier du centre-ville qui a écrit quatre tomes sur l’histoire de Cossé, et dans celles de son grand-père, ex-photographe à Cossé.
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« J’ai encore pas mal de documents, cartes postales et photos dans la bibliothèque de mon père, que conserve ma mère. »
La petite histoire de Cossé-le-Vivien n'a donc pas fini de s'écrire.
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